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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

Les compromission de l'eglise Catholique

Les compromission de l'eglise Catholique

Les compromissions des églises

Dès le début du nazisme, un soutient de l'église catholique.

Le représentant du pape en Allemagne, le cardinal Pacelli (qui deviendra lui-même pape le 2 mars 1939 sous le nom de Pie XII) éprouva un tel engouement pour l'Allemagne qu'on l'appelait Il Tedesco: L'Allemand.

En 1932 après qu'Hitler soit battu aux élections présidentielles par Von Kindenburg, Mgr. Kaas, prélat allemand tout dévoué à Pacelli, se mit d'accord avec les magnats de l'industrie lourde allemande de Rhénanie pour que le catholique Führer des nazis, Adolf Hitler, devienne chancelier de l'Allemagne, à charge de revanche pour lui de favoriser l'Eglise catholique pendant tout le temps qu'il détiendrait le pouvoir.

En janvier 1933, le NSDAP ( Parti national-socialiste des travailleurs allemands dirigé par Hitler) ne gagne pas les élections.

Mais grâce à l'alliance avec le parti catholique, le Zentrum de Von Papen, il devient majoritaire.

Ainsi Hitler accède à la chancellerie d’Allemagne le 30 janvier 1933.

Lors de sa prise de fonction le 1er février, Hitler déclara sur la radio allemande que le gouvernement « prendra sous sa ferme protection le christianisme, qui est la base de toute notre morale, et la famille, qui est la cellule constitutive tant de l’être de notre peuple que de l’Etat.» Devoir de mémoire - A propos du fascisme et du christianisme

Hitler fit de Von Papen son vice-chancelier.

Le 5 mars Hitler l'emportait par un plébiscite étendu à l'Allemagne tout entière, et le 23 mars, le Reehstag lui votait les pleins pouvoirs.

Après avoir inauguré le 2 janvier 1933 une « Année sainte » le pape Pie XI déclara Le 13 mars : Nous avons la certitude que cette année sera surtout une année d'exaltation spirituelle pour tout le monde chrétien et pour toute l'humanité, qu'elle apportera en second lieu une amélioration, et peut-être, si Dieu le veut, une disparition complète des souffrances et des misères qui affligent encore si cruellement le monde. —«Allocution Iterum Vos », Principes pour la Paix, page 473

Le rôle obscurt de Von Papen

Monarchiste à l'origine, catholique conservateur, Von Papen fut par la suite exclu du Zentrum pour avoir provoqué la chute du gouvernement Brüning. Il aida Adolf Hitler à accéder au pouvoir, puis soutint sa politique extérieure.

Jugé, il fut acquitté* par le Tribunal de Nuremberg en 1946, mais fut condamné peu après, sous la pression russe, par les tribunaux de dénazification à 8 ans de prison. Il fut libéré en 1949 (!).

Ami personnel de plusieurs papes : Ambrogio Ratti (futur Pie XI), connu pendant la République de Weimar, Eugenio Pacelli, (futur Pie XII), connu alors qu'il était nonce en Allemagne, Angelo Roncalli (futur Jean XXIII) alors qu'ils étaient tous deux en poste à Ankara pendant la guerre. Il fut nommé à plusieurs reprises Chambellan privé du pape, la dernière fois en 1959 par Jean XXIII. wikipedia/Franz von Papen

*Notons qu'un ami influent (le Vatican ?) interviendra, après la guerre, pour que Von Papen ne soit pas condamné au tribunal de Nuremberg.

Le concordat du 20 juillet 1933

Rapidement, et sans doute en remerciement du soutient de l'église, le 3ème Reich conclut un concordat avec le Vatican.

Von Papen y voit une grande victoire contre le bolchévisme ; Pie XI un accord « inattendu et inespéré » (M. Agostino).

20 juillet 1933, le Vatican. Le représentant du Reich Von Papen et le cardinal Pacelli (futur Pie XII) signent le concordat.

Si le Zentrum disparaît, l'Église catholique est reconnue pour la première fois dans l'ensemble du Reich ; les associations, les œuvres de jeunesse, l'école confessionnelle se voient accorder des garanties ; les biens confisqués sont restitués.

Les catholiques allemands accueillent le concordat d'un œil plutôt favorable ; ainsi du cardinal Bertram, qui avait pourtant présidé la conférence de Fulda (1932) interdisant aux catholiques d'adhérer à la NSDAP.

De fait, le gouvernement nazi paraît un interlocuteur plus digne de confiance que la République de Weimar, accusée de tous les maux.

Du côté des nazis, on se satisfait de la disparition du Zentrum.wikipedia/Concordat du 20 juillet 1933

Par ce concordat, et en raison des avantages que ce pacte lui accordait, le Vatican se désintéressait totalement du parti catholique du « Zentrum » (« Centre ») allemand, parti dont le chef était l'ex-chancelier catholique H. Bruening. Le Vatican sanctionnait donc le fait de faire de l'Allemagne un pays de parti unique, autrement dit un « Etat totalitaire ».

En plus de cette aide directe apportée à l'Etat dictatorial nazi, l'article 14 du concordat déclare: « ... En second lieu les nominations d'archevêques, d'évêques et toute autre nomination ne deviendront définitives que lorsque le représentant du Reich aura donné son accord pour ce qui est de savoir si ces nominations ne présentent pas d'inconvénients au point de vue politique générale. » (Traduction officielle du concordat) Le pape acceptait donc que le clergé catholique allemand devienne favorable au régime nazi et le soutienne.

Voici l'article 16 du même concordat: « Avant de commencer leurs fonctions diocésaines, les évêques prêteront, soit devant le chef du Reich, soit devant son représentant, le serment d'allégeance suivant: « Devant Dieu et sur le saint Évangile, je jure et promets fidélité au Reich allemand et au pays de [siège de l'archevêché], ainsi qu'il sied d'un évêque. Je jure et promets de respecter le gouvernement constitutionnel et d'insister auprès de mon clergé dans le même sens. Je reconnais qu'il est de mon devoir de travailler dans l'exercice de mon ministère, au bien public et dans les intérêts de l'Etat allemand et de m'efforcer de détourner en toutes circonstances ce qui est susceptible de le menacer.» — Traduction officielle.

Le serment de fidélité de l'évêque allemand correspond presque mot pour mot à l'article 20 du concordat passé en 1929 entre le Vatican et l'Italie fasciste.

Comme il fallait s'y attendre, le 1er septembre 1935, on lut du haut de la chaire de toutes les églises d'Allemagne une lettre pastorale reconnaissant que « l'Église catholique a contribué pour une large part à l'orientation du peuple allemand vers l'obéissance et le respect au chef [Fuhrer] de l'Etat ». C'était la reconnaissance officielle du rôle qu'avait joué l'église catholique dans l'accession au pouvoir d'Adophe Hitler.

Pourquoi le 3ème Reich a-t-il bénéficié du soutien des Eglises ?

Faut-il rappeler que Himmler, Eichmann étaient catholiques, qu’un quart des SS et 22 millions d’allemands l’étaient aussi.

Des prêtres donnant le salut de Hitler à des jeunes catholiques rassemblés dans le stade de Berlin-Neukölln en août 1933.

L'évêque Friedrich Coch à Dresde, 10 décembre 1933

Hitler lui-même, dans"Mein Kampf", se déclare être catholique. Sur son enfance : " j’y trouvais une fréquente occasion de m’enivrer de la pompe magnifique des fêtes religieuses. Quoi de plus naturel que la situation de mon révérend abbé m’apparût alors comme un idéal digne des plus grands efforts".

Hitler nous dit aussi que "le protestant le plus croyant pouvait marcher dans nos rangs à côté du catholique le plus croyant, sans que sa conscience dût le moins du monde entrer en conflit avec ses convictions religieuses".

En août 1936, les évêques allemands publièrent, à Fulda, une déclaration où "ils implorent la bénédiction du Ciel pour l’œuvre du Führer".

Pourquoi sur les ceintures des SS, pouvait-on lire "Gott mit uns" ("Dieu avec nous") ?

voir les photos compilées sur la page nobeliefs.com/nazis

Les camps de la mort
Le pape en connaissait l'existance.

Le nonce apostolique de Suisse, Mgr Bernardini a été contacté par Gerhart Riegner, membre du congrès Juif Mondial, qui avait établi un recensement des persécutions sur les juifs dans toute l’Europe.aidh.org/genocide des juifs

Le 14 juin 1942, l’archevêque de Fribourg, Mgr Gröber, informa le saint-siège des massacres de juifs dans les pays de l’Est.Pie XII, Hitler et les Juifs par Giovanni Miccoli

En 1942, un résistant catholique polonais, Jan Karski, est rentré puis reparti clandestinement du ghetto de Varsovie où il a pu voir les conditions dans lesquelles étaient traités les juifs. Ensuite celui-ci a traversé l’Europe pour rejoindre le président polonais exilé à Londres. Ce dernier a prévenu le Pape des barbaries perpétuées sur les juifs en Pologne. Le Pape s’est alors contenté, à Noël 1942, d’exprimer ses "voeux pour ceux qui, pour simple question de race, sont condamnés".

Le 16 octobre 1943, 1259 juifs de Rome sont déportés sous les fenêtres du Vatican, le Pape n’a même pas tenté d’empêcher, par sa présence, le départ du train. Il s’est contenté de faire ouvrir les portes des couvents de Rome pour sauver, quand même, quelques centaines de juifs.

Même les historiens catholiques reconnaissent que Pie XII n’a jamais condamné publiquement la politique antisémite des nazis. Le Vatican aurait pu excommunier les nazis et appeler les catholiques à résister. (Un seul nazi a été excommunié, ce fut Léon Degrelle, le chef des fascistes belges, membre des SS. Celui-ci fut excommunié pour avoir porté l’uniforme pendant une messe et pour avoir agressé un prêtre).

Voir l'article de L'Express du 08/10/1998

Pourquoi cette complicité silencieuse du Vatican ?

Selon les historiens catholiques, le silence du Pape s’explique par la volonté de ne pas aggraver la situation et correspond à une certaine neutralité de l’Eglise catholique.

L’argument de la neutralité de l’Eglise est peu crédible. Ainsi l’Eglise n’était pas toujours silencieuse. Le pape savait prendre position politiquement. En 1937, dans l'encyclique "Divini redemptoris" il condamne " le communisme comme intrinsèquement pervers"

Certains prétendent que le Pape n’a pas voulu condamner le nazisme pour protéger les catholiques d’Allemagne ainsi que le patrimoine de son Eglise dans ce pays.

Pie XII s'exprima après guerre sur sa discrétion sur le génocide. "En aucune occasion, Nous n'avons voulu dire un mot qui fût injuste ni manquer à Notre devoir de réprouver toute iniquité, tout acte de réprobation, en évitant néanmoins, alors même que les faits l'eussent justifiée, telle ou telle expression qui fût de nature à faire plus de mal que de bien, surtout aux populations innocentes courbées sous la férule de l'oppresseur." Allocution de Pie XII du 25 février 1946, devant le corps diplomatique.

Traduit en clair: le massacre de 6 millions de personnes était un moindre mal, dès fois que les nazis ne s'en prennent aux biens catholiques...

Le 20 avril 1939, l'anniversaire d'Hitler célébré par l'archevêque Orsenigo, nonce du pape

Des éléments tendent à prouver que ces régimes exerçaient une certaine séduction sur nombre de clercs ainsi que sur Pie XII.

Quel intérêt aurait eu le Vatican à dénoncer les fascistes et les nazis, ceux là même qui combattent les bolcheviques, ces ennemis jurés qui persécutent les religieux en Russie ? Il semble que l’anti-bolchevisme des nazis et des fascistes arrangeait plutôt l’Eglise catholique. Celle ci avait tellement peur des soviétiques qu’elle se sentait protégée par les fascistes et les nazis.

Enfin, quel intérêt auraient les catholiques à protéger les juifs, ceux qui ont vendu le Christ ? Rappelons qu’à l’époque, et ce jusqu’à Vatican II (1963-1965), les catholiques priaient pour les "perfides juifs".

Le Vatican refuse un libre accès à ses archives.

Soucieux de son image, le Vatican a décidé, en octobre 1999, la création d’une commission internationale d’historiens juifs et catholiques "afin d’en finir avec les polémiques sur le rôle du Vatican durant la guerre".

Cette commission rendit son rapport en octobre 2000. Les membres expliquèrent que les travaux historiques de l’Eglise sur ce sujet étaient incomplets et réclamèrent l’ouverture des archives du Vatican pour la période 1939-1945.

Le Vatican a refusé cette ouverture, les membres juifs de cette commission ont alors démissionné.

La commission s’est dissoute en juillet 2001.

Savez-vous que :

Le Vatican a refusé de reconnaître l’Etat d’Israël de 1948 à 1993.

Les juifs n’étaient pas les seuls à déplaire au Pape puisque à la libération de Rome, Pie XII exprima une requête aux alliés, il leur demanda de ne pas affecter de soldats noirs à la porte du Vatican.

Le 24 novembre 2000, le Vatican s’oppose aux poursuites judiciaires sur l’or nazi entreposé dans sa banque. Il s’agit de plusieurs millions de dollars. Le Vatican tente d’empêcher la tenue du procès en se retranchant derrière sa qualité d’Etat ind
épendant

Benoît XVI : mémoire courte et curieuse appréciation des faits.

"Pourquoi n'as-tu rien dit Seigneur ? Comment as-tu pu tolérer tout cela ?", s'est-il interrogé Benoît XVI le 28 mai 2006 lors d'un déplacement en Pologne au camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau

"une sorte d'accent est mis sur le problème de l'absence de Dieu et non pas sur le silence de l'homme et sur ses responsabilités", a dit Di Segni grand rabbin de Rome.

LCI - Mercredi 10 janvier 2007

Benoît XVIl a provoqué une certaine gêne quand il a semblé dédouaner le peuple allemand de toute responsabilité dans les crimes nazis. Il les a attribués à "un groupe de criminels" qui par la démagogie et la terreur ont "abusé" du peuple allemand pour s'en servir "comme instrument de leur soif de destruction et de domination".

Des responsables politiques polonais, des survivants d'Auschwitz ou d'autres camp de déportés, et des représentants d'organisations juives ont confié leur malaise quand le pape a cité Jean Paul II parlant des "six millions de victimes polonaises de la guerre", sans mentionner que la moitié d'entre elles étaient juives.

Anne Frank et Joseph Ratzinger

Lorsqu’elle écrit son journal, Anne Frank a treize ans. Bien que confinée dans sa chambre minuscule, coupée du monde auquel la relie un poste de radio, aux dates de 1942 elle entretient de « chambre à gaz », de chasse aux juifs, de persécutions, de déportations dans des wagons à bestiaux, de traitements identiques pour les femmes, les vieillards, les enfants, de familles séparées. Le 3 mars 1944, elle parle de « millions de gens (…) assassinés ou gazés sans ménagement ». Vérifiez…

En 1939, un petit garçon nommé Joseph Ratzinger, séminariste en Bavière, entre aux jeunesses hitlériennes. A quelques mois près, les deux enfants ont le même âge. Le futur Benoît XVI y restera jusqu’à la fin de la guerre. En 44, il a dix-sept ans. Dans le demi siècle qui suit la libération des camps, nulle trace d’explication, nul regret, aucun repentir, ce sport national des catholiques. Quand Dieu tout puissant inspire en conclave les cardinaux électeurs, il ne trouve pas ce passé assez pestilentiel pour guider les vieillards vers un autre nom. Dieu est amour…

Certes on dira que le jeune garçon n’a pas choisi, comme des millions de gens à l’époque. Comme Eichmann, de fait, il s’est contenté d’obéir, de ne pas se rebeller, d’accepter, de consentir, de verser son obole au parti nazi. Comme Eichmann, il n’a pas tué de ses propres mains. Comme Eichmann il a prétendu qu’il n’avait pas le choix. Comme le chrétien Eichmann le Pape affirme pour les autres l’existence du libre arbitre, et ce qui s’en suit : culpabilité, faute, donc punition, d’où expiation… Mais pour les autres seulement…

Le plus grave pourrait ne pas se trouver là. Après tout, ne pas être un héros ne fait pas de facto le salaud… Mais quand devenu chef du Vatican il proclame dans l’enceinte d’Auschwitz que le nazisme est le fait d’un « groupe de criminels », que le peuple allemand dans son ensemble a été abusé par ceux-là, bien qu’ayant voté démocratiquement comme un seul homme, que les crimes nazis constituent « une attaque contre le christianisme » (!), on se trouve dans l’obligation de faire un peu d’histoire, les catholiques sont si désinvoltes avec la mémoire !

Rappelons que Pie XII a signé un Concordat avec le nazisme ; que le Vatican n’a jamais mis Mein Kampf à l’index, au contraire de Montaigne, Descartes, Sartre, Bergson et mille autres ; qu’aucun nazi n’a été excommunié à cause de son appartenance à une idéologie criminelle – au contraire des communistes qui le furent, eux, en bloc ; que le Vatican a permis, avec ses passeports diplomatiques et sa filière d’évasion via les monastères allemands, suisses et italiens, d’exfiltrer des criminels de guerre ainsi soustraits à la justice ; qu’Hitler n’était pas païen, mais déiste sûrement pas anti-chrétien ; que son livre fait l’éloge de Jésus chassant les marchands du temple – juifs… ; qu’il célèbre la grandeur de la machine impériale chrétienne – donc du Vatican ; que les ceinturons de ses militaires arboraient « Dieu avec nous » - slogan assez peu athée… ; qu’au contraire de l’étoile jaune , du triangle violet ou rose qui stigmatisent juifs, témoins de Jéhovah et homosexuels, aucun signe n’a été retenu contre les chrétiens qui n’ont jamais été poursuivis en tant que tels… Etc. Le récent voyage de Benoît XVI à Auschwitz montre que Pie XII n’aurait pas à rougir de son successeur… Anne Frank aurait le même âge ou presque que l’actuel pape. Michel Onfray

Des prêtres donnant le salut de Hitler à des jeunes catholiques rassemblés dans le stade de Berlin-Neukölln en août 1933.

L'évêque Friedrich Coch à Dresde, 10 décembre 1933

20 juillet 1933, le Vatican. Le représentant du Reich Von Papen et le cardinal Pacelli (futur Pie XII) signent le concordat.

Les compromission de l'eglise Catholique
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