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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

hollande relance la theorie du complot pour noyer sa loi du regime de vichy

hollande relance la theorie du complot pour noyer sa loi du regime de vichy

Le gouvernement use d'une nouvelle arme prise au régime de vichy sur le complot

En effet parler de cette théorie c'est admettre que seul l’état dit la vérité et les gens qui s'opposent ou émettent des contre vérité parle a mot cache par la théorie du complot

Le régime de vichy avait ses théoriciens d'x-crise de 1934 qui gouvernaient le pays L'Anti-France désigne les groupes politiques, sociaux ou religieux accusés de trahir la nation. Ce néologisme politique datant des années 1890 est utilisé par la droite et l'extrême droite en France depuis que l'Affaire Dreyfus a reconfiguré le paysage politique sur la ligne nationalisme-internationalisme.

L'expression a un sens proche de « cinquième colonne », d'« ennemi de l'intérieur » et de « parti de l'étranger ».

Afin de dissimuler leur crime il feront de cette théories du complot un pare-vent pour échapper aux condamnations pour avoir collaborer avec une puissance étrangère contre la republique

Le président de la République, François Hollande, a évoqué et pourfendu à plusieurs reprises mardi la thématique du complot lors de son discours au Mémorial de la Shoah à Paris.

"Pour combattre un ennemi, il faut d'abord le connaître et le nommer. L'antisémitisme a changé de visage. Il n'a pas perdu ses racines millénaires. Certains de ses ressorts n'ont pas changé depuis la nuit des temps: le complot, le soupçon, la falsification", a-t-il dit lors d'un hommage aux 76.000 Juifs de France déportés sous le régime de Vichy.

Un exemple décriant l'heure d’été fut instaurée en 1940 par l’arrivée du 3 Reich a Paris et Vichy utilisera ce symbole de l'Heure d’été pour la déportation afin d'harmoniser les transports vers l'Est

L’état utilisera un faux motif le choc pétrolier de 1976 pour faire croire a cette mesure

Le président de la république Giscard dont la famille fut une brillante famille de la collaboration et dans ce gouvernement Monsieur Papon sera condamne pour complicité de crime contre l'Humanité

Voila comment l’État et l'ADEME utilisent la théorie du complot afin de maintenir un symbole de vichy

Hoax, rumeurs, photos ou vidéos truquées… les fausses informations abondent sur internet. Parfois la désinformation va plus loin, et prend la forme de pseudo-théories à l’apparence scientifique qui vous mettent en garde : "On te manipule !" A en croire ces "théoriciens" du complot, États, institutions et médias déploieraient des efforts systématiques pour tromper et manipuler les citoyens. Il faudrait ne croire personne… sauf ceux qui portent ces thèses complotistes ! Étrange, non ? Et si ceux qui dénoncent la manipulation étaient eux-mêmes en train de nous manipuler ? Oui, #On Te Manipule quand on invente des complots, quand on désigne des boucs émissaires, et quand on demande d’y croire, sans aucune preuve. Avec Kevin Razy, découvrez les bons réflexes à avoir pour garder son sens critique et prendre du recul par rapport aux informations qui circulent. Le "millefeuille argumentatif" tu pratiqueras

C’est une technique rhétorique qui vise à intimider celui qui y est confronté : il s’agit de le submerger par une série d’arguments empruntés à des champs très diversifiés de la connaissance, pour remplacer la qualité de l’argumentation par la quantité des (fausses) preuves. Histoire, géopolitique, physique, biologie… toutes les sciences sont convoquées – bien entendu, jamais de façon rigoureuse. Il s’agit de créer l’impression que, parmi tous les arguments avancés, "tout ne peut pas être faux", qu’"il n’y a pas de fumée sans feu".

Incapables (et pour cause !) d’apporter la preuve définitive de ce qu’elle avance, la théorie du complot renverse la situation, en exigeant de ceux qui ne la partagent pas de prouver qu’ils ont raison. Mais comment démontrer que quelque chose qui n’existe pas… n’existe pas ? Un peu comme si on vous demandait de prouver que le Père Noël n’est pas réel.
Avec le régime de Vichy et les collaborateurs les plus extrémistes (Doriot, Déat), on retrouve bien cette même idée du « complot judéo-marxo-maçonnique ». Vichy organisa d’ailleurs la chasse aux communistes, aux francs-maçons, et livra prioritairement les juifs aux autorités allemandes (voir la rafle du Vel d’Hiv en 1942, où la police française collabora au regroupement des juifs - y compris les enfants - avant leur envoi dans les camps d’extermination nazis).

- Le « complot américano-sioniste » : une version moderne du « complot juif »…

Même s’il est vrai que les gouvernements américains et israéliens (depuis la (re)création de l’Etat d’Israël en 1948) ont toujours considéré qu’ils avaient des intérêts stratégiques convergents, les extrémistes palestiniens ainsi qu’une certaine extrême-gauche en Occident ont progressivement glissé - eux aussi - vers la théorie du complot, passant par étapes de l’antisionisme politique (contre l’existence d’un Etat juif en Palestine) à l’antisémitisme, trouvant ainsi des passerelles avec l’extrémisme de droite toujours viscéralement antisémite.

- D’autres exemples de théorie du complot : …

Citons - par exemple - celui comme quoi les Américains n’auraient pas marché sur la Lune en 1969 (tout aurait été filmé en studio… !); celui du 11 septembre 2001 comme quoi le Pentagone n’aurait jamais été touché par un des avions des attentats et surtout selon lequel seuls les juifs (encore… !) auraient été prévenus à l’avance de l’attaque sur les deux tours du World Trade Center (de là à dire que ce seraient eux qui l’auraient organisé indirectement en manipulant des islamistes fanatiques… ! il n’y a qu’un pas).

Dans ces exemples, inutile de dire qu’internet a joué un rôle fondamental (rumeurs, « buzz », etc.)…

De même pour la dénonciation du « complot mondial » (« conspiracy theory ») censé être organisé par les tenants de la mondialisation libérale et les mondialistes de tous bords.

Pour finir, signalons rapidement quel est le profil politico-psychologique de ces gens qui ne perçoivent la vie – notamment politique – qu’à travers la théorie du complot.

Un fait semble bien établi par ce qui précède : il s’est toujours agi d’extrémistes (de droite essentiellement, mais aussi venant parfois de la gauche), finissant par se trouver en fait un (ou des) ennemi(s) commun(s).

J’ajoute un autre point qui me semble incontestable : si ces personnes voient des complots partout, c’est qu’eux-mêmes en organisent effectivement (exemples : toutes les sociétés secrètes extrémistes au 19ème siècle, du type « carbonariste » ; la « Cagoule », dit « Comité Secret d’Action Révolutionnaire », en France, dans les années 1936-1941 ; etc.).

Enfin, en guise de conclusion, je vous propose de lire deux livres fort intéressants : « La foire aux illuminés : ésotérisme, théorie du complot, extrémisme », par Pierre-André Taguieff, Mille et une nuits, 2005; « L’imaginaire du complot mondial - Aspects d’un mythe moderne », toujours par Pierre-André Taguieff, Mille et une nuits, 2006. Vous y trouverez les bases d’une analyse psycho-historique de ces tenants de la théorie du complot dans la période récente.

La théorie du complot — également désignée, de façon plus récente, par les néologismesconspirationnisme ou complotisme — propose de donner une vision de l'histoire perçue comme le produit de l'action d'un groupe occulte agissant dans l'ombre. Loin de la simple rumeur, il s'agit (selon Peter Knight, de l'université de Manchester) d'un récit théorique qui se prétend cohérent et cherche à démontrer l'existence d'un complot entendu comme le fait qu'« un petit groupe de gens puissants se coordonne en secret pour planifier et entreprendre une action illégale et néfaste affectant le cours des événements ». La conspiration secrète civile, criminelle ou politique, visée par la théorie du complot, agirait généralement dans l'objectif de détenir ou conserver une forme absolue de pouvoir (politique, économique ou religieux). Du point de vue des observateurs en sciences sociales, la théorie du complot tend à se soustraire à la réfutation ; en effet, toute démonstration destinée à prouver qu'aucun complot n'est à l'œuvre sera interprétée comme une nouvelle tentative de tromper le complotiste qui - lui - continuera à chercher ce qui se passe dans l'ombre, et qu'on ne lui dit pas. Les explications officielles ou scientifiques établies par les pouvoirs publics et relayées par les grands médias d'information seront structurellement discréditées.

Les historiens s'accordent à considérer que la première théorie du complot proprement dite fut celle, qui se répand à la fin du xviiie siècle, portant sur la Révolution française. Pour Frédéric Charpier, ce sont les Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, écrites en 1798 par l'abbé Augustin Barruel, qui constituent l'acte de naissance de « la première théorie du complot », qui ne voit pas la Révolution française comme le résultat d'un mouvement populaire spontané, mais plutôt comme le fruit d'une conspiration antichrétienne. Frédéric Charpier y voit le prototype qui contient l'essentiel des ingrédients des futurs récits conspirationnistes : une « idéologie réactionnaire », une « subjectivité camouflée dans une fausse objectivité », un « langage haineux ». La Révolution française peut être ainsi vue comme le premier grand événement de l'histoire du conspirationnisme, dans la mesure où ce bouleversement a suscité des théories de tous bords. Car si l'idée fantasmatique de la Révolution comme coup d'État planifié était relativement partagée, il y avait à l'inverse une très grande diversité des interprétations quant à l'identité des supposés conspirateurs : clubs, loges et autres « sociétés de pensée » passant pour avoir prévu et organisé leur prise de pouvoir, régiments de la guerre d'Amérique, financiers et négociants gravitant autour du Club des Jacobins ou du Club Massiac, etc. La conspiration dénoncée par l'abbé Barruel dans Mémoires pour l'histoire du Jacobinisme implique même des groupes beaucoup plus anciens, comme les Rosicruciens et les Templiers, qui auraient selon lui perduré. D'autres accusaient les nations étrangères : l'Angleterre, la Prusse... Réciproquement, des révolutionnaires ont accusé les girondins, les modérantistes, les Vendéens, les Autrichiens ou encore les fédéralistes, de comploter « contre » la Révolution.

L'Écossais John Robison fait paraître Preuves de conspirations contre toutes les religions et tous les gouvernements de l'Europen 1, où il prétend montrer l'existence d’une conspiration des Lumières œuvrant au remplacement de toutes les religions par l’humanisme et de toutes les nations par un gouvernement mondial unique. Concernant le caractère réactionnaire de la théorie du complot, on peut toutefois relever que les analyses de l'abbé Barruel ont été contredites par Joseph de Maistre. De son côté, Marcel Gauchet déclare que c'est en réaction à Augustin Cochin, dont l'œuvre relaie la même interprétation conspirationniste de la Révolution, que l'expression « théorie du complot » est apparue en France5.

Pour l'historien des religions Emmanuel Kreis, spécialiste du mythe du « complot judéo-maçonnique : « Avec la Révolution, commence l'ère de l'incertain et de l'indécis. L'histoire n'obéit plus aux plans divins, la société se trouve livrée à elle-même, sans vérité transcendante […]. Expérience traumatisante et vue comme contredisant l'ordre naturel, la Révolution ne peut qu'être le fruit d'une conspiration totale, omnisciente et omnipotente. La Révolution devient le fruit de manœuvres orchestrées dans les “arrière-loges”. C'est le début de la dénonciation du complot maçonnique ». Kreis décrit, lui aussi, quelques constantes dans les théories du complot : « Tout est lié, le complot ne laisse pas la place au hasard, tout acte entraîne une conséquence prévue » en somme : tout est écrit ; « le complot se joue de l'espace et du temps, il est normal qu'un évènement particulier ait été provoqué par une cause éloigné dans l'espace ou le temps » ; et enfin « derrière ce que l'on croit voir il existe un monde clandestin dans lequel les conspirateurs agissent »6.

Pour l'historien Éric Saunier, s'il est vrai que les Constitutions d'Anderson (texte fondateur de la franc-maçonnerie) ont exercé « une influence profonde sur les écrits que produisirent nombre d’initiés ayant appartenu au monde littéraire du siècle des Lumières », leur existence n'implique aucunement l'existence d'une conspiration. Ainsi, « l’influence prêtée abusivement aux maçons est avant tout à rechercher dans le rôle exercé par la formation maçonnique sur les mentalités des initiés », aux idées qui circulaient au xviiie siècle et non à quelques conspirateurs spécifiques.

Selon François Furet, « On n'en finirait pas de recenser les usages et les acceptions de l'idée de complot dans l'idéologie révolutionnaire : c'est véritablement une notion centrale et polymorphe, par rapport à laquelle s'organise et se pense l'action; c'est elle qui dynamise l'ensemble de convictions et de croyances caractéristique des hommes de cette époque, et c'est elle aussi qui permet à tout coup l'interprétation-justification de ce qui s'est passé .

Évolution historique des théories du complot

Sergueï Nilus, un des premiers éditeurs desProtocoles des Sages de Sion, faux document véhiculant la théorie du complot juif.

Les théories du complot du xixe siècle prennent comme responsables récurrents des sociétés secrètes apparues au siècle précédent, notamment les Francs-maçons et les Illuminati qui se réclamaient de la Philosophie des Lumières, mais aussi des groupes plus anciens comme les Jésuites. Pour Pierre-André Taguieff « La démonien 2 du soupçon insatiable est un principe de l’imaginaire du complot et du contre-complot. » L’exemple du complot juif décrit par Bakounine illustre les principes structurels de la pensée complotiste, mis en lumière par Frédéric Charpier et Emmanuel Kreis. Pierre-André Taguieff : « Au milieu de la controverse entre marxistes et anarchistes, rival malheureux et vindicatif de Marx dans la lutte pour la direction de la Ière Internationale, Bakounine réunit en 1872, dans le même complot juif pour la domination universelle, le pôle capitaliste (la banque Rothschild) et le pôle communiste-marxiste (Marx), soit les deux faces de ce qu’il appelle la « secte exploitante » ». Bakounine théorise ; « Tout ce monde juif, constituant une secte unique exploitante […] est maintenant, au moins en grande partie, à la disposition de Marx, d'une part, et de Rothschild de l'autre [...] Le fait est que le socialisme autoritaire, le communisme marxiste, exige une forte centralisation de l'État. Et là où il y a centralisation de l'État, il doit nécessairement y avoir une banque centrale, et là où existe une telle banque, est la nation juive »9.

À la charnière du xxe siècle, on voit réapparaître les Juifs, cette fois complotant avec les Francs-maçons, avec le célèbreProtocoles des Sages de Sion, faux document mis au service de l'antisémitisme russe pour justifier et encourager

les pogromset utilisés par la suite par les antisémites européens (dont Adolf Hitler, qui s'y réfère explicitement dans Mein Kampf).

Au xxe siècle, les théories du complot deviennent un élément important de la culture anglo-saxonne. Alors qu'elles sont discréditées en France avec la fin du régime de Vichy, elles réapparaissent aux États-Unis avec l'anticommunisme, notamment dans un discours du sénateur Joseph McCarthyprononcé devant le Congrès américain le 14 juin 1951. Comme le souligne le philosophe Philippe Huneman, Richard Hofstadter montre que « l'une des premières manifestations conspirationnistes d'envergure aux États-Unis fut le maccarthysme, motivé par une obsession paranoïaque du complot communiste ». L'assassinat de John F. Kennedy en 1963, considéré comme le fruit d'une conspiration par le Comité HSCA en 1979, a suscité un grand nombre d'élucubrations. L'expression de « théorie du complot » est d'ailleurs utilisée pour la première fois dans Le Monde dans un article daté du 7 octobre 1966 évoquant l’assassinat du président Kennedy. D'après Rudy Reichstadt, « les occurrences commencent à se multiplier à partir des années 1980 ». On peut citer de même à cette époque en France, les morts prétenduement suspectes de Robert Boulin, Daniel Balavoine, Coluche, puis dans les années 1990 de Jean-Edern Hallier, Pierre Bérégovoy et Lady Diana (Royaume-Uni) ainsi que Tupac Shakur auxÉtats-Unis. Mais c'est surtout au xxie siècle en Amérique avec les attentats du 11 septembre 2001 (flot de contestation conspirationniste) ainsi qu'avec leur médiatisation mondiale, que l'expression « théorie du complot » est devenue courante.

À l'aube du xxie siècle, le filon du conspirationnisme est exploité dans de grands succès populaires comme X-Files ou Da Vinci Code. Certains sociologues considèrent, en outre, la généralisation de l'explication par le complot comme un aspect clé de la mentalité postmoderne (voir plus bas).

Enjeux et problèmes

Conceptualisation

Karl Popper.

Si la première occurrence de la formule apparaît, d'après Rudy Reichstadt, dans The Journal of mental science en1870, c'est probablement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans La Société ouverte et ses ennemis (1945), qu'est formulée, sous la plume du philosophe des sciences Karl Popper, la première définition de la théorie conspirationniste de la société (Conspiracy Theory of Society) :

Popper remarque par ailleurs que les personnes les plus désireuses d'amener le paradis sur terre sont les plus enclines, une fois au pouvoir, à adopter des théories du complot pour y expliquer leur échec.

Le philosophe Charles Pigden fait remarquer que cette première définition de la théorie conspirationniste de la société pourrait être sans objet. Pigden remet en question l'idée de Popper selon laquelle la croyance en l'existence de conspirations doit toujours tout expliquer, pour la personne qui y croit.

Dans son livre Conspiracy Theories in American History : An Encyclopedia (ABC-Clio, 2003), Peter Knight, de l'université de Manchester, indique que les théories du complot cherchent à démontrer l'existence d'un complot entendu comme le fait qu'« un petit groupe de gens puissants se coordonne en secret pour planifier et entreprendre une action illégale et néfaste affectant le cours des événements ».

Dans son Court traité de complotologie (Mille et une nuits, 2013), Pierre-André Taguieff évoque « l’expression mal formée “théorie du complot” » qu’il qualifie de « malheureuse et trompeuse » : « Plutôt que de “théorie du complot”, pour être rigoureux, il faudrait utiliser judicieusement les expressions suivantes, en allant du moins élaboré au plus élaboré : rumeur de complot, peur d’un complot, hypothèse du complot, imaginaire du complot, idéologie du complot, mythe ou mythologie du complot ». Steve Clarke, de la Faculté de philosophie de l'Université d'Oxford, considère également que les théories du complot ne méritent pas le nom de théories en ce qu'elles pointent des incohérences sans suggérer un scénario alternatif qui les explique et qui pourrait être soumis à l'épreuve des faits ou des critiques

L'expression cinquième colonne désigne les partisans cachés — au sein d'un État ou d'une organisation — d'un autre État ou d'une autre organisation hostile.

Cette expression fut initialement utilisée lors d'une allocution radio-diffusée par le général Emilio Mola, membre de l'état-major des forces nationalistes espagnoles en 1936 pendant la guerre d'Espagne parlant des partisans nationalistes cachés au sein du camp républicain. Elle est entrée dans le vocabulaire courant dans diverses langues. Par extension, l'expression désigne en effet tout groupe de partisans infiltrés, généralement civils, prêts à œuvrer de l'intérieur pour favoriser activement la victoire des forces armées traditionnelles du même camp puis, plus généralement, tout groupement agissant dans l'ombre pour saper de l'intérieur une organisation ou un ÉtatEn 1936, lors de la guerre d'Espagne, les forces nationalistes espagnoles convergeaient en quatre colonnes vers Madrid, demeurée aux mains des républicains, lors de l'épisode du siège de Madrid. La radio franquiste annonça que leur « cinquième colonne » était déjà sur place. Cette manœuvre de guerre psychologique désorganisa la défense en faisant régner la suspicion. L'attaque nationaliste sur Madrid échoua cependant.

En France

Première Guerre mondiale[modifier le code]

Au début de la Première Guerre mondiale, l'expression « cinquième colonne » n'existe pas encore. À sa place on dit « espionnite ». Celle-ci est très répandue en France. Le ministre de la Guerre Alexandre Millerand fait placarder des affiches qui proclament : « Taisez-vous ! Méfiez-vous ! Les oreilles ennemies vous écoutent. »

Le mythe de la « cinquième colonne », bien répandu avant la Seconde Guerre mondiale, suite de l'afflux de réfugiés fuyant l'Italie fasciste, l'Allemagne nazie et l'Espagne franquiste après la guerre d'Espagne, a conduit à la construction de camps3. Ces camps regroupent, au printemps 1939, les républicains espagnols et les miliciens allemands des Brigades internationales (principalement au camp de Gurs), puis, dès juillet 1939, des Allemands (et généralement tout ressortissant du Troisième Reich) considérés comme « sujets ennemis3 », indépendamment du fait que beaucoup sont des opposants au régime nazi3. Les communistes allemands sont recensés comme « suspects du point de vue national3 » et internés.

Dès la déclaration de guerre et pendant la drôle de guerre, il s'est instauré un climat d'« espionnite3 » et de nombreuses catégories de personnes sont considérées comme suspectes. C'est le cas des journalistes qui sont éloignés des implantations militaires, des étrangers, des membres de partis de gauche, des syndicalistes et des enseignants, systématiquement soupçonnés par les services du Contrôle et de surveillance du territoire du ministère de l'intérieur (CGST) et par le Bureau de centralisation du renseignement (BCR) du ministère de la Défense et les 2e bureaux de l'armée.

Les consignes de silence sont encore plus draconiennes dans l'armée. Les « éléments douteux » (communistes et pacifistes) sont encore plus surveillés. On placarde des affiches de mise en garde, par exemple : « Se taire, c'est servir », on demande aux soldats de se méfier des« conversations de café », des « photographies de touristes » ou de supposés faux officiers. Des sanctions très lourdes sont prévues, par la justice militaire, pour les imprudents, les déserteurs, les traitres et les espions, ces sanctions allant d'une peine d'un an de prison ferme pour un simple retard au retour de permission, jusqu'à la peine de mort appliquée aux espions, pour lesquels des exécutions capitales sont prévues au fort d'Ivry, en mars 1940. Une espionne allemande sera condamnée à mort par contumace et un sténographe du sénat, qui aurait demandé des fonds aux Allemands pour diffuser un journal antimilitariste, verra sa condamnation à mort commuée en détention perpétuelle.

Jusqu'en mai 1940, les arrestations se multiplient, la gendarmerie et la police sont vigilantes. Les aérodromes sont particulièrement surveillés, surtout la nuit où l'on épie tous les signaux. On recherche activement d'éventuels parachutistes d'avions abattus. Des suspects sont arrêtés, surtout s'ils sont munis d'appareils photographiques. L'espionnite se répand de plus en plus et frappe indifféremment des agents ennemis ou des innocents. L'idée que rien n'est à l'abri de la « cinquième colonne » est alors largement répandue.

Lors de la bataille de France, en mai-juin 1940, les autorités redoutent les actions des agents allemands qui s'infiltrent derrière les lignes françaises et dans la population fuyant les combats, répandent de fausses nouvelles et transmettent des informations à Radio-Stuttgart, accréditant le mythe de la « cinquième colonne ». Ces agents, en dirigeant les civils vers des itinéraires gênant les mouvements des troupes alliées augmentent la confusion générale. Ils pratiquent des actions de sabotage, par exemple sur les réseaux de communication et en modifiant les panneaux indicateurs routiers.

Souvent cité, se place l’« épisode de la cinquième colonne » lors du passage de Charles de Gaulle sur la place de la Concorde lors de sa descente triomphale des Champs-Élysées, le 26 août 1944. La foule essuie des tirs provenant, semble-t-il, de l'Hôtel Crillon. À ce moment, quelqu'un crie « C'est la cinquième colonne ! », sans doute pour signifier qu'il s'agissait d'Allemands embusqués. Mais un chef de char d'assaut comprenant que les tirs viendraient de la cinquième colonne de la façade de l'hôtel, et criant « la cinquième colonne » donne l'ordre au tireur de viser cette cible. En effet la cinquième colonne en partant de la rue Royale est d'une autre couleur que les autres.

Dans la dernière partie de La Mort dans l'âme, de Jean-Paul Sartre, qui met en scène des soldats français faits prisonniers par les Allemands, de nombreuses allusions sont faites à la cinquième colonne. C'est notamment le cas dans les toutes dernières pages du roman, lorsque les prisonniers, apprenant d'un civil qu'ils vont être transférés en Allemagne, se refusent à croire qu'il s'agit d'une information véridique, et préfèrent voir dans cette nouvelle les manigances d'un traître destinées à leur saper le moral.

La «cinquième colonne» fasciste de la Débâcle

L'expression «cinquième colonne» utilisée et popularisée dans les journaux américains et britanniques, fait florès en France lors de la «drôle de guerre». La paranoïa est à son maximum. Les communistes et les pacifistes sont surveillés de près. La débâcle de 1940 sera attribuée à l'existence d'une «cinquième colonne» fasciste et pro-allemande. On se remémore alors les mots d'Hitler en 1932: «Partout, en plein pays ennemi, nous aurons des amis qui nous aideront et la paix sera signée avant même que les hostilités aient éclaté.». Une hypothèse étayée notamment dans le livre de Max GalloLa Cinquième colonne. Le terme est au même moment utilisé en Europe de l'Est pour désigner les Polonais ou les Tchécoslovaques qui auraient collaboré à la prise rapide de leurs pays par l'Allemagne nazie. A la Libération, dans le souci d'éviter une guerre civile et de déculpabiliser le pays de la défaite de 40, le mythe de la Cinquième colonne réapparaît: il s'agit de montrer que la France a été victime d'un complot ourdi par Pétain. Les coups de feu de Notre-Dame, le 26 août 1944 alors que de Gaulle remonte les Champs-Elysées sont attribués à cette cinquième colonne qui agit dans l'ombre.

La «cinquième colonne» islamiste

L'expression sera employée également en France pour désigner le parti communiste lors de la guerre d'Algérie, accusé de soutenir les activistes du FLN contre les soldats français. Le dirigeant polonais Władysław Gomułka emploiera également l'expression «cinquième colonne sioniste» après la guerre de Six-jours en 1967 pour désigner les Juifs polonais et leur intimer de quitter la Pologne. On retrouve aussi l'expression «cinquième colonne de l'Iran» pour désigner les chiites irakiens lors de la guerre en Irak en 2003. A chaque fois, l'expression désigne une minorité à l'intérieur d'un pays qui prendrait partie pour un ennemi extérieur du pays en question.

Aujourd'hui, le mythe de la cinquième colonne resurgit pour désigner un réseau de sympathisants islamistes qui collaboreraient dans l'ombre contre la France. Christian Estrosi et AymericChauprade ont employé l'expression récemment. Avant eux, Jacques Myard l'avait déjà usité en 2013 après l'assasinat d'un soldat britannique par un terroriste islamiste à Londres: «Les assassins islamistes sont une cinquième colonne présente dans toutes les banlieues d'Europe», avait-déclaré l'élu.

Les contempteurs d'une «cinquième colonne islamiste» s'appuient parfois sur la pratique musulmane de la «Taqiya». Dans l'islam, la taqiya désigne le fait pour un musulman de cacher sa foi en territoire hostile. Les adhérents au complot de la cinquième colonne pensent ainsi que certains musulmans cacheraient leurs sympathies islamistes en attendant le prétexte d'une guerre civile pour prendre parti.

hollande relance la theorie du complot pour noyer sa loi du regime de vichy
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