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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

le BTP et la collaboration en 14940

le BTP et la collaboration en 14940
le BTP et la collaboration en 14940
le BTP et la collaboration en 14940
le BTP et la collaboration en 14940
le BTP et la collaboration en 14940
le BTP et la collaboration en 14940
le BTP et la collaboration en 14940
le BTP et la collaboration en 14940
le BTP et la collaboration en 14940
le BTP et la collaboration en 14940
le BTP et la collaboration en 14940

 

Le mur de l'Atlantique (Atlantikwall en allemand) est un système extensif de fortifications côtières, construit par le Troisième Reich pendant la Seconde Guerre mondiale le long de la côte occidentale de l'Europe et destiné à empêcher une invasion du continent par les Alliés depuis la Grande-Bretagne.

Ces fortifications s'étendent de la frontière hispano-française jusqu'au nord de la Norvège (Festung Norwegen). Elles sont renforcées sur les côtes françaises, belges et néerlandaises de la Manche et de la mer du Nord.

Main d'œuvre
L'organisation Todt qui a déjà créé la ligne Siegfried le long de la frontière franco-allemande, est responsable de la supervision de la construction du mur de l'Atlantique et la conception de ses principales fortifications. Au départ, les travailleurs sont volontaires : les Allemands ayant besoin d'une main-d'œuvre spécialisée, ils sont deux à trois fois mieux payés (grâce à des primes de séparation, de logement ou de bombardement pour les ouvriers travaillant dans les ports bombardés) que les ouvriers travaillant dans ce secteur et bénéficient d'une protection sociale supplémentaire. Ensuite, des milliers de travailleurs forcés : prisonniers de guerre comme les tirailleurs sénégalais, 10 000 Juifs, jeunes Français voulant échapper au STO en Allemagne, républicains espagnols réfugiés en France (mais utilisés surtout pour les bases sous-marines) sont réquisitionnés pour construire ce mur le long des côtes néerlandaise, belge et française de la mer du Nord, de la Manche et en Vendée ainsi que dans les îles Anglo-Normandes

Quand Rommel décide de renforcer le mur, les soldats allemands des unités stationnées près des cotes sont également mobilisés, au détriment des exercices, pour participer aux travaux de fortifications et surtout au camouflage et à la pose d'obstacles

 

 Collaboration des entreprises françaises

 Deux cents grandes entreprises allemandes sous-traitant en partie à 15 000 entreprises françaises, sociétés du BTP et cimenteries principalement (1 000 à 1 500 grosses et moyennes entreprises), collaborent à la réalisation des travaux. Ainsi, la société Sainrapt et Brice, dirigée par Pierre-Louis Brice, qui fait l'objet d'un procès retentissant de l'épuration économique.

 Pierre-Louis Brice, ou Pierre Brice, né en 1900, est un ingénieur spécialiste du béton, un dirigeant d'entreprise qui collabora à la construction du mur de l'Atlantique et qui fut jugé dans le cadre de l'épuration économique en 1948 
Travail pour les Allemands
Dès juin 1940, alors qu'il est replié dans les Pyrénées, Pierre Brice envoie à Paris Marcel de Jarny, secrétaire général de l'entreprise. Ce cadre qui parle l'allemand est chargé de voir comment l'occupant envisage la reprise de l'activité.

Le démarrage du travail pour l'occupant date véritablement du deuxième trimestre 1941. Après des travaux épars pour la Wehrmacht, les travaux de fortification et de construction des premières bases de sous-marins prennent de l'ampleur. Au printemps 1942, la construction du mur de l'Atlantique commence.

Le chiffre d'affaires de l'entreprise Sainrapt et Brice, entre 1940 et 1944, atteint 914,3 millions de francs. Sur cette somme, 378,3 millions, soit 41 %, seront reconnus comme "allemands" à la Libération.

 Un brevet allemand Cette collaboration économique n'a pas de bases idéologiques. Pierre Brice, qui fréquente très peu les occupants cherche à bénéficier d'avantages économiques et à éviter la réquisition du matériel de l'entreprise. Cependant, pour obtenir le prestige d'un "brevet allemand", il va jusqu'à faire travailler son entreprise en Allemagne et faire valoir une invention de la maison, la "paroi hydraulique". L'intitulé du brevet évoque un « réservoir en béton armé destiné à contenir certains liquides tels que les hydrocarbures ».

Classement du dossier

En septembre 1948, le classement du dossier provoque des remous. Le 3 février 1949, le garde des sceaux, André Marie, est pris à partie à l'Assemblée et l'affaire Brice devient politique. Le député progressiste Emmanuel d'Astier de la Vigerie déclare : « Les hommes qui ont amassé des fortunes grâce à la collaboration jouissent maintenant pour une bonne part tranquillement de leur trahison tandis que le gouvernement, indulgent aux collabos, a mené une politique de répression contre la classe ouvrière. » Affaibli par cette affaire, André Marie démissionne le 13 février 1949.

En 1950, Pierre Brice reprend officiellement la direction de son entreprise. Sa société n'aura payé qu'une amende de dix millions de francs pour "profits illicites"

 

 Pour construire, par exemple les 450 blockhaus de la Festung du Havre, les entreprises locales (Thireau-Morel, Société Française des travaux routiers) travaillent en sous-traitance des sociétés allemandes Brandt, Rittmann ou Stohr. Mais la majorité des entreprises ne sont condamnées qu'à payer les impôts et taxes sur les bénéfices, souvent très importants, réalisés pendant l'occupation. De même, la société des grands travaux de France, dirigée par Jean Gosselin qui est condamné à la Libération, Société de construction des Batignolles, ou encore Campenon Bernard Construction, Lafarge. Pour les entreprises allemandes citons Grün & Bilfinger, qui aura collaboré avec la Société de construction des Batignolles au titre des réparations allemandes de la Première Guerre Mondiale, fournit probablement à l'Organisation Todt des information cruciales sur les capacités de production de la SCB, collabore aussi à la construction du mur.

Pour bâtir en un temps record cet ouvrage destiné à empêcher un débarquement, les Allemands recoururent à des entreprises hexagonales. Qui, faute de travail, ne se firent pas prier.

Sur les longues plages de Royan, entre la Grande Côte et la Coubre, les bunkers s'enfoncent doucement dans le sable. Ces galets titanesques intriguent les enfants et attirent les graffitis. Mais qui se souvient que 1500 entreprises françaises du BTP contribuèrent à édifier ces blockhaus du front de mer, parties intégrantes de l'«Atlantikwall» destiné à défendre le flanc ouest de l'empire nazi contre les assauts anglo-saxons? Pour Jérôme Prieur, auteur d'un livre sur le mur de l'Atlantique (aux éditions Denoël), «ce monument de la collaboration a été la plus grosse entreprise née en France, au service de l'Allemagne, durant la guerre». Et le plus gros employeur de ces années noires: jusqu'à 300000 ouvriers français participèrent à son édification. «On a voulu effacer cette mémoire, continue Jérôme Prieur. A la Libération, les entreprises ont fait le ménage dans les archives. Mais les rapports des préfectures dévoilent l'ampleur du chantier et son incidence sur le territoire. On dispose aussi des comptes des petites sociétés et artisans qui ont été employés: plombiers, menuisiers, boulangers, et même blanchisseuses...»

La création du Mur, la plus formidable entreprise de génie militaire depuis la Muraille de Chine, fut décidée par Hitler quand échoua son offensive éclair contre l'URSS. Ce que le Führer craignait plus que tout, l'enlisement du conflit, était en effet arrivé. Bientôt, ce serait Stalingrad. A partir du printemps 1942, le Reich, citadelle assiégée, décida donc de s'abriter derrière un formidable ouvrage défensif. Le «Wall» comprenait, de la hollande aux Pyrénées, 8000 casemates, une batterie d'artillerie tous les deux kilomètres, une ligne ininterrompue de chevaux de frise sur chaque plage, des radars et des postes de commande tous les 20 kilomètres, des bases pour trente sous-marins U-Boots à Brest, Lorient, Saint-Nazaire, La Pallice et Le Havre. Cet ensemble de fortifications discontinues comprenait aussi 700 modèles de blockhaus différents conçus de façon à ne laisser aucun angle mort.

Pour conduire ces chantiers gigantesques, le Reich disposait d'un singulier maître d'œuvre: l'Organisation Todt (Ot) . Lorsqu'il était arrivé au pouvoir en 1933, Hitler avait doté le pays d'un super ministère chargé de donner du travail aux Allemands plongés dans un chômage massif. Mi-organisation paramilitaire, mi-structure d'Etat, l'OT était aux mains d'un fidèle de la première heure, Fritz Todt. De 1935 à 1938, cet ingénieur allemand de travaux publics avait mobilisé des centaines de milliers de sans-emploi et construit 3000 kilomètres d'autoroutes. Cette réalisation avait suscité l'admiration de nombreux chefs d'entreprise européens. Du coup, l'organisme Kraft Durch Freude (La force par la joie) , émanation du ministère du travail nazi, organisait régulièrement, pour les étrangers, des voyages à la découverte de la nouvelle Allemagne. Epouses et filles des dirigeants de société étaient particulièrement choyées. tous ces contacts, établis de 1934 à 1938, se révélèrent particulièrement utiles pour le Reich de 1942.

Todt rêvait d'étendre le réseau autoroutier de la Norvège à Bagdad et de Bordeaux à Bakou. Mais il mourut en février 1942 dans un mystérieux accident d'avion. Albert Speer, jeune architecte de 30 ans et favori d'Hitler, se vit alors confier l'édification du Mur. L'Organisation Todt, sous sa direction, fit d'abord appel à 200 grandes firmes allemandes, comme siemens. Mais, très vite, l'occupant découvrit qu'il était incapable d'effectuer seul, et dans les délais serrés réclamés par Hitler, les travaux de mise en défense du rivage.

Grâce à ce chantier colossal, le marché du BTP est florissant

Les grosses sociétés de BTP allemandes s'allièrent donc avec leurs homologues françaises. Les partenariats économiques, initiés durant les années 1930, se développèrent. La très parisienne Compagnie française du bâtiment et des travaux publics créa ainsi à Nuremberg une société de droit allemand dont l'objectif était la réalisation de chantiers allemands en France. Elle pouvait au passage faire baisser légalement son imposition et ses charges sociales. Le chantier colossal attira également les entreprises de haute technologie. Grâce à l'ingénieur Freyssinet, la France était devenue la championne du béton précontraint, dont l'entreprise Sainrapt et Brice était la spécialiste. Avant guerre, celle-ci avait construit l'hôtel Georges-V, le Casino de Paris et la chambre forte de la Banque de France à Paris. Désormais, Sainrapt et Brice allait partager avec quatre autres sociétés des commandes de plusieurs centaines de millions de francs sur les chantiers du Mur. Cette entreprise (aujourd'hui absorbée par Vinci) voulait aussi jouer d'égal à égal avec les Allemands. son patron, Pierre Brice, refusa donc la sous-traitance et s'associa directement avec l'occupant. il ouvrit un bureau d'études chez siemens, à Berlin, où il inventa un procédé de bateaux en béton destinés au transport des hydrocarbures.

Le BTP français fut mis à contribution pour fournir les bétonneuses, les grues et les outils nécessaires au coffrage et au ferraillage. il coula les épaisseurs de béton nécessaires aux bases sous-marines pour demeurer invulnérables aux bombardements alliés les plus féroces. 80% du ciment français furent ainsi engloutis à l'époque par la construction du versant français du mur de l'Atlantique. tout cela faisait tourner les chaînes de production: alors qu'en 1941 le marché national du BTP était de 16 millions de francs, il avait bondi à 671 millions en 1943, attirant de plus en plus de PME sous-traitantes aux côtés des géants du bâtiment. Un exemple: dans les Côtes-du-Nord, on comptait, en 1939, 35 sociétés dans le secteur du BTP. En 1942, elles étaient 110. Mais rien n'était loyal dans cette collaboration économique. Les nazis avaient imposé un véritable chantage. tout était en effet structuré de manière à piéger les entreprises françaises.

Finalement, les Alliés réussiront à contourner le Mur par l'arrière

Les Ciments LAFARGE et la collaboration

Certes, participer au Mur faisait tourner un outil de travail qu'avait meurtri l'Armistice de 1940. Les entreprises pouvaient continuer à avoir accès aux matières premières réservées aux Allemands, voire en détourner une partie. tout cela donnait également du travail aux ouvriers de l'hexagone. Mais les Allemands s'introduisirent dans les structures des sociétés françaises, les «aryanisèrent», chassant leurs propriétaires lorsqu'ils étaient juifs, et en prirent souvent le contrôle. ils imposèrent aux Français une véritable économie coloniale. Plus pervers encore, le Reich fit payer à la France l'intégralité des travaux de construction au titre des frais d'occupation. Les Allemands, humiliés par le traité de Versailles de 1919 qui avait soldé la précédente guerre mondiale en les obligeant à travailler pour rien à la reconstruction de la France des années 1920 , tenaient là leur revanche. De même qu'un soldat de la Wehrmacht se voyait rembourser ses frais dentaires par le pays occupé, ou qu'un déporté payait à ses tortionnaires ses frais de transport, de même le Reich, selon les termes de l'Armistice de 1940, réclama à la France le coût de la protection de son territoire contre l'ennemi anglo-saxon. De 1940 à 1944, 632 milliards de francs furent ainsi réglés par la France, soit le double du budget annuel de la nation avant la guerre.

Pendant ce temps, la propagande de Vichy autour du Mur battait son plein. C'est lui, disait-on, qui avait fait baisser le chômage en permettant d'employer des centaines de milliers de travailleurs: «1940, un million de chômeurs. 400000 en 1941, 110000 en 1942, 10000 en 1943 », claironnaient les actualités cinématographiques. C'est lui qui assurait le miracle de la reprise, grâce aux primes, avantages sociaux et doublements de salaires dispensés par l'organisation Todt: pour 1200 francs sur un chantier français, on touchait 3000 francs sur les chantiers allemands. C'est lui aussi qui avait permis à bon nombre de travailleurs français d'échapper au STO. C'est enfin grâce au Mur que les travailleurs étaient «redevenus des hommes», selon les termes employés par un autre film de propagande. En revanche, pas un mot sur l'emploi du travail forcé, mobilisant, aux côtés des ouvriers «consentants», républicains espagnols et prisonniers politiques.

Malgré cette collaboration, le Mur ne fut jamais achevé. Et il ne fallut aux Alliés, le 6 juin 1944, que quatre heures pour s'en rendre maître après avoir essuyé le terrible feu de ses canons. C'est en le contournant par l'arrière que les Alliés en vinrent à bout. Comme Siegfried, le héros wagnérien, le Mur n'avait pas protégé son dos. A la Libération, la Commission d'épuration traita 1538 affaires de collaboration économique. 457 concernaient le BTP. seules 100 condamnations furent prononcées. En 1950, Pierre Brice repris officiellement la direction de son entreprise après en avoir été exclu à la Libération. sa société dût toutefois payer une amende de 10 millions de francs pour «profits illicites». il est vrai que les entreprises de construction ayant œuvré au Mur étaient parfaitement équipées pour entreprendre la reconstruction nationale, puisqu'elles avaient conservé leur matériel et leur personnel. La réalité du Mur s'effaça rapidement de la mémoire nationale, laissant place au mythe d'une armée de guerriers blonds qui aurait bétonné, seule, les côtes d'une France majoritairement résistante.

Le Mur de l'Atlantique en chiffres

- 4 400 km de côtes mises en défense, du Cap-Nord à Hendaye.
- 15 000 bunkers à construire selon le plan initial. Dans les faits, 8 000 seulement furent réalisés.
- 17 millions de mètres cubes de béton ont été coulés en France pour bâtir le Mur, soit de quoi construire 65 centrales nucléaires.

Après la défaite de juin 1940, Lafarge replie son siège social et administratif en zone non occupée, à Viviers, en Ardèche, à proximité immédiate de l’usine-mère. Acquis au pétainisme, les patrons de Lafarge entrent dans la voie de la collaboration économique. Le ciment est un produit stratégique et les forces d’occupation allemandes en de- viennent de gros consommateurs. En juin 1941, le conseil d’administration déclare : “Après les jours tragiques de 1940 qui virent la France terrassée et vaincue (...), la vie continue et notre devoir à tous est de travailler (...). Si nous savons nous grouper autour de notre chef (le maréchal Pétain) et nous consacrer à notre tâche, l’avenir nous appartient” . Lorsque les forces allemandes occupent la zone sud, Jean de Waubert et son équipe regagnent le siège parisien, au 38 rue de Tokio . La construction du mur de l’Atlantique représente de grosses commandes. Mais l’évolution de la situation après le débarquement allié en Afrique du Nord (8 novembre 1942), et surtout après Stalingrad (février 1943), commande la prudence à la direction générale. L’intérêt du groupe n’est-il pas de se ménager des relations dans les différents camps ? A cette date, les usines de la filiale anglaise sont placées sous séquestre par les autorités britanniques, celles situées en Afrique du Nord tombent sous la tutelle alliée, les usines françaises pour leur part sont confiées aux bons soins de leurs directions locales. Il s’agit de continuer à faire des affaires quitte à adopter des stratégies diversifiées. Tandis que Jean Fargier et Pierre Richaud, à la direction de l’unité de Couronne, près d’Angoulême, généralisent la fraude sur la production destinée aux Allemands en complicité avec le syndicat CGT clandestin, la situation se présente d’une manière très différente en Ardèche . “Le conseil d’administration de Lafarge semble avoir essentiellement cherché le profit en fournissant les contingents imposés par les autorités allemandes”, note en 1946 le préfet de l’Ardèche en commentant l’évolution de la production de ciment dans le département durant les années de guerre. Au Teil, la direction locale souscrit aux Comités sociaux de Vichy et le paternalisme de Lafarge se déploie de plus belle avec la pénurie de nourriture. En 1941, extension des jardins ouvriers, distribution du lait de la ferme de l’entreprise - hors rationnement - aux enfants des écoles ; en 1942, installation d’un moulinet dans le Rhône afin de permettre aux ouvriers de pêcher du poisson . Cependant, à partir de 1942, le rendement horaire des ouvriers cimentiers diminue, résultat des bas-salaires et des privations imposées à ces travailleurs de force . La propagande pro-allemande du PPF ne fait pas défaut dans l’entreprise ardéchoise. Le commissaire de police du Teil signale au préfet de l’Ardèche, en mai 1943, une réunion de recrutement de la LVF où “une dizaine de travailleurs nord-africains” de Lafarge, “volontaires”, viennent souscrire un engagement pour partir sur le front de l’Est . La presse communiste locale, dans les mois qui suivent la Libération, dénonce les agissements du parti doriotiste

 

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