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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

grotte culte de la fontanguillere perigord 24

grotte culte de la fontanguillere perigord 24
grotte culte de la fontanguillere perigord 24
grotte culte de la fontanguillere perigord 24


Rouffignac-de-Sigoulès, Grotte de la Fontanguillère (24); Bergerac, Musée de la Ville; L. 87mm (Chevillot 1989, p.61, pl.136, n°4) 
 
 
Rouffignac de sigoules 

VESTIGES ET CURIOSITES

La commune possédait, antérieurement au XIIe siècle, un château qui se situait à la droite de l’église. D’après l’architecture de base encore existante, le clocher actuel peut avoir été le donjon ou bien une tour du château. Loin d’être un château féodal, ce n’en été pas moins une demeure seigneuriale voir templiere .....

Près du lieu-dit Le Caillou, celui se trouvant au Sud, près du ruisseau de La Caborne, non loin d’une fontaine, se trouve un dolmen dont la table est à terre. Si cela avait été un menhir, le nom du lieu serait ‘Peyrelevade’..

À proximité du lieu-dit le Rouquet, en défonçant la terre afin de planter de la vigne, ont été trouvées de grandes pierres longues, taillées, creusées ou du moins façonnées, c’était des sarcophages qui ont disparu.

Le long du ruisseau de la Caborne, dans les falaises, se trouvent trois cavités, belles anfractuosités dans le rocher, ouvertes sur la vallée. Elles ont servi d’abris aux habitants, on y voit assez haut des trous pour y enficher des bois et améliorer certainement l’abri.

Au lieu-dit Le Touron, existent des cluzeaux creusés et bâtis dont l’origine est inconnue mais qui ont servi dans le temps de chambre froide à un boucher installé en ce lieu.

Entre les Giroux et la Brande, se trouve une perte de ruisseau, dite de la Croze Tinlante (le trou qui tinte), elle alimente la grotte de la Fontanguillière.

 

 La grotte de la Fontanguillière 

Fete organissee le 15 aout rappelle historique de la vierge noire par une grotte culte 

Entre les Giroux et la Brande se trouve une perte de ruisseau, dite de la Croze Tinlante (le trou qui tinte), elle alimente la grotte de la Fontanguillière. Cette grotte a été creusée dans le calcaire par le ruisseau souterrain des Giroux ou de Fontindoule, au ras de la molasse du Jurassique. Au xive siècle, la grotte aurait renfermé les restes d'une centaine d'individus. Elle a été redécouverte en 1875 et il y fut trouvé des preuves d'occupation au Chalcolithique et au bronze final, sous la forme d’inhumations disposées sur des claies suspendues par des pilotis, au-dessus d’un ruisseau souterrain Note 2. La grotte aurait également été fréquentée au premier âge du fer, comme en témoigne un « vase saladier » contenant une épingle en bronze et surtout trois bracelets ouverts Note 3 Du mobilier datant de La Tène III (vase, fusaïole en plomb à protubérances) a également été recueilliNote 4. Des témoignages d’occupation humaine datant du Néolithique final (Artenac), c’est-à-dire 1800 à 2400 av. J.-C., ont été retrouvés.

Au même lieu-dit, près de la grotte, traversé par la D 933, on a trouvé en 1958 lors d’un labour un site à tegulae et une figurine en bronze représentant une tête de femme de profil, à la coiffure tenue par des bandelettes. En 1975, à la suite de travaux d’adduction, des murs sont apparus à 0,60 / 1 m de profondeur. On aurait découvert également une cruche emplie de monnaies romaines au lieu-dit La Font de la Vie.

 

 

 

Coutumes funéraires en relation avec le culte des eaux à l'Age du ·Bronze.

 

PAR A CONIL.

 

L'existence d'un culte des eaux en préhistoire est attestée par maintes découvertes d'offrandes, de caractère rituel, retrouvées dans le lit des rivières, au fond des lacs ou dans les fontaines ... , témoignages archéologiques auxquels s'ajoutent encore, en manière de confirmation historique, ceux fournis par les auteurs anciens. L'importance notamment que devait avoir .:.e culte à !'Age du Bronze a été suffisamment mise en lumière, par J. DÉCHELETTE, dans le second volume (Bronze) de son Manuel d'A1·chéologie pour que j'insiste davantage sur la chose jugée ... En apportant à notre tour une contribution nouvelle à cette intéressante question, notre but serait d'attirer l'attention sur quelques particularités révélées par les fouilles poursuivies depuis bi en des années dans la caverne sépulcrale de Fontanguillère, en Périgord, qui établissent claire· ment l'intervention du culte des eaux dans l'accomplissement des rites funéraires, à l' époque du Cuivre et du Bronze, dans le S.-0. de la France. Là, à Fontanguillère, contrairement à l'usage courant, les restes osseux et le mobilier qui les accompagne n'ont pas été à proprement parler inhumés dans la grotte ou simplement déposés à la surface du sol comme dans d'autres ossuaires néolithiques, mais rassemblés intentionnellement et exposés au- dessus des eaux d'un ruisseau souterrain avec des modalités rituelles ·assez remarquables pour retenir l'attention. Ce sont ces modalités révélatrices qui caractérisent les faits d'observation, an th ropologiq ues et archéologiques, que nous relatons au cours de cette communication . sur la rive droite de la· Gardonnette, affluent de la Dordogne, et à 200 mètres environ du point où la route nationale r33 [Route de Paris à l'Espagne par Périgueux et Mont-de-Marsan] traverse cette petite rivière entre Sigoulès et Rouffignac. Depuis le pont de Ja Gardonnette il suffit de quelques minutes po.ur atteindre sous bois un site accidenté et ravissant, magnifique décor de theâtre de la nature, servant de premier plan à un abri sous-roche d'où jaillit dans un bassin natu.re] une source abondante," la Fontanguillère », qui dévale en cascade à travers les rochers jusqu'à la Gardonnette. L'entrée de la caverne de même nom s'ouvre en plein calcaire lacustre, Tongrien~ sur le flanc Nord du vallon, à droite et à une certaine hauteur au- dessus de la source ( r ). Cette grande grotte parcourt, d'un bout à l'autre, un espace de plus de 3 kilomètres à vol d'oiseau, distance qui peut facilement être doublée si on tient compte d.::s sinuosités de son itinéraire; sur une partie de son tracé, sa largeur ·moyenne varie entre 2 et 3 mètres - elle en atteint 6 en certains endroits - avec une hauteur de voûte de 3 à r 5 mètres en.viron. Géologiquement, l'origine de ce vaisseau souterrain se rattacherait au Pliocène, comm·e c'est l·e cas de la plupart des grandes grottes de notre région. Son comblement partiel paraît s'être poursuivi durant une bonne partie des temps Quaternaires [une étude complète de la faune permettrait seule de préciser davantage], et il est probable que le ruisseau actuel qui Ja parcourt au-dessus d'alluvions anciennes da. comblement n'ait fait son apparition qu'à une date relativement récente, voisine de l'époque Néolithique; cette circonstance est à rapprocher des détails que nous donnerons plus loin au sujet du rôle départi à ce ruisseau à l'époque des sépultures. Topographiquement, Ja caverne se divise en deux branches ou couloirs (Fig. r, Pl. I) ; ·celui de ]'entrée A, que nous appellerons la grotte sèche, aboutissant, à angle droit, au second couloir B, beaucoup plus important, où coule un ruisseau qui se perd, en C, dans une fissure par où les eaux s'écoulent jusqu'à la sortie à l'air libre de la fontaine dont nous avons parlé. Dans son parcours général, le couloir B, suit d'aval en amont une direction S.-N ., puis s'infléchit ensuite nettement vers Je N .-E. dans la direction de l'égli.;e de Rouffignac au- dessous de laquelle il doit probablement passer. Le ruisseau qui coule dans ce couloir n'en occupe pas toute la largeur en temps normal ; son' lit sur une partie de son parcours se répartit en une série de bassins séparés par des barrages en calcite; en somme, on retrouve là l'application du système à bassins naturels bien connu des spéléologues; le fond du ruisseau est tapissé de graviers recouverts de sable fin

Archéologie. - Dans un article paru, dans le Bulletin de 111 Société Préhistorique Française (2), quelque temps après l'insertion, dans la même revue, d'une étude générale de notre Collègue, M. SAUMAGNE, sur la Caverne sépulcrale de Fontanguillère (3), nous ' avons publié une statistique aussi complète que possible des nombreuses découvertes effectuées depuis vingt ans dans cette caverne et dégagé les conclusions archéologiques qu'elles comportent. Comme il sera it trop lon g de revenir ici s.ur le détail de cette nomenclature, nous nous bornerons à rappeler l'essen.tiel à savoir pour l'intelligence de ce qui va suivre. 1 ° D'après le mobilier céi-amique recueilli en compagnie d'autres objets (poignards, lames, grattoirs et pointes de flèche en silex; bracelets, fibules, épingles, hache, etc., en bronze; os travaillés; lissoirs, gaines de haches, etc.; restes osseux contemporains mélangés à ces offrandes funéraires) parmi des centaines de sépultures, on peut en déduire que cette caverne a servi de lieu funéraire depuis l'époque du Cuivre jusqu'à la fin du Bronze [I à IV de J. DÉ- CHELETTE]. ,- Dans nos précédentes communications, jugeant téméraire de conclure à l'existence certain '! du Bronze d'après des témoins céramiques exclusivement, nous restions, sur ce point, dans une prudente réserve. Mais depuis, la découverte d'un beau ciseau à douille étant venue confirmer d'autres observations analogues, il n'est pas douteux que l'occupation de la caverne se soit poursuivie pendant toute la durée du Bronze IV. - 2° Tous les ossements humains accompagnes de leur mobilier funéraire ont été trouvés dans le couloir B, exclusivement, immergés dans les eaux du ruisseau souterrain et toujours entre les limites de son talweg: le couloir d'accès, A, (la grotte sèche) ors le ruisseau ne coule pas,. est vierge de toutes traces de sépultures. se trouvent les restes humains ainsi que le mobilier (Pl. I, Fig. 3). Un examen des lieux révèle encore la présence, de place en place, de piquets en bois, d'un .diamètre de o"'o3, omo6 à 0"'12, enfoncés dans l'argile; ces piquets so nt appointés d'un bout et usés par le frottement des sables à l'autre ex trémité d'affleurement (a). Cette succession de pieux, anciens sa ns nul doute, puisqu'ils sont pris dans la calcite, suggère l' idée, comme l'a dit M. SAUMAGNE, d'un dispositif de supports pour clayonnages sur lesquels on aurait déposé les cadavres au-dessus de l'eau. Cette destination par hypothèse paraît vraisemblable, d'autant plus que nous avons retrouvé de s débris de branches entrecroisées, de la grosseur d'un doigt, empâtés dans la calcite du deuxième où troisième bassin ; si ces coins n'ont pas été détériorés deruis, ces témoins doivent s'y trouver encore. (Pl. I, fig. 2 ' et 3). Dans le périmètre d'observation de ces fonds de cuvettes et dans l'espace délimité par les piquets, on remarque un entassement de crânes et d'ossements humains toujours associés avec des céramiques plus ou moins brisées, des ossements d'animaux, silex taillés et objets de bronze , etc., constituant les restes du mobilier funé- raire. Ce dé so rdre superficiel qui frappe à première vue dans certains bassins résulterair, à notre point de vue, des apports intentionnels· et successifs qui y auraient été faits et auxquels se seraient souvent ajoutés des apports naturels ré sultant du charriage des eaux qui en temps de crues dévalent en torrent dans ce boyau et avec une telle intensité qu'il suffit d'un orage pour combler de sable une tranchée profonde. Partant du principe que l'intérêt d'une fouille ne se mesure pas au volume, mais résulte davantage de la précision apportée dans l'observation, et persuadé d'avance que nous ne pourrions jamais étudier convenablement une distance de 1. 600 mètres environ jalonnée de sépultures, nos efforts ont tendu à explorer aussi méthodiquement que les difficultés du milieu le permettaient des portions de bassins dans les endroits se prêtant le mieux à l'observation. Dans ces conditions, en procédant de la sorte, surtout dan s les deuxième, troisième et sixième bassins, voici ce que nous avons pu constater : 1° La présence d'un squelette humain à peu près complet, couché sur le côté droit, dans une position repliée; le rapprochement des os était tel que nou s avons tout de suite pensé à l'attribuer à la décarnisation du cadavre (Pl. I, fig. 3-b). 2° Plusieurs tas d'ossements ne représentant que des squelettes incomplets (c), sans, ou à peu près privés des vertèbres, côtes, omoplates et des os des mains et des pieds, etc. - ces os, d'un volume plus réduit, il serait possible d'attribuer leur disparition

partielle au charriage, mais nous ne le croyons pas en règle générale; - crânes auprès desquels ne se trouvaient que des os longs; mandibules inférieures séparées (de ) etc ... 3° Des calottes crâniennes et ossements longs séparés ; un certain nombre parmi ces derniers présentent un aspect particulier et un état de fossilisation plus avancé, ce qui indiquerait qu'ils sont plus anciens, sans doute néolithiques, et qu'ils proviendraient probablement de quelque ossuaire (e f). 4° Indistinctement tous ces témoins humains se retrouvent en compagnie d'un abondant mobilier fun éraire, déjà mentionné; parmi les pièces retrouvées, il y a lieu aussi de signaler la présence de dents fossiles: celles d'ours pourraient provenir de la grotte, mais les dents de Jamna, du Stampien, ont du y être apportées. 5° Tous les ossements humains ou animaux sont fortement colorés en rouge, brun, bleu, vert ou noir. Ces constatations sur le terrain et purement archéologiques seraient incomplètes si elles n'étaient pas accompagnées d'une étude des ossements humains eux-mêmes. Grâce à l'extrême obligeance de notre excellent et si dévoué Collègue, M. le or Marcel BAUDOUIN, Chirurgien et ancien Président de la Section de l'.A. F. A.S., qui a bien voulu se charger de l'examen anatomique d'un lot d'ossements que nous lui avons communiqué, nous avons pu combler cette lacune. Cet examen, très poussé, a, en la circonstance, une valeur démonstrative d'autant plus grande qu'il a été fait par un spécialiste très versé dans l'anatomie comparée des races du Néolithique. Nous tenons, ici, en attendant la publication complète de sa savante étude sur les " crânes et ossements humains de Fontanguilère '» à le remercier vivement de l'importante contribution qu'il nous a ainsi procurée pour la rédaction de la partie anthropologique de ce mémoire. Anthropologie résumée des crânes et ossemer;ts humains de Fontanguillère. (;rd.nes: Sur huit crânes (hommes) examinés, sept seulement se prêtant à une mensuration rigoureuse, ont donné les in - dices céphaliques suivants : 7'J; 73, 60; 7 1 ; 70, 20; 70; et 75. La moyenne obtenue par l'addition de ces chiffres donne 72, 33 qui est l'indice typique de la dolichocéphalie. En somme ces crânes se rapporteraient à une race dolichocéphalie de petite taille s'identifiant avec la race des Dolmens, race cc Atlantique » de BROCA, appelée race» Méditerranéenne» par les auteurs modernes (4) . Le septième c râne, celui d'un enfant, accuse 83, 33; mais ce chiffre qui indique la brachycéphalie, n'est peut-être qu'une apparence due a l'exagé- ration des caractères de la tête dans le jeune âge comparativement au développement normal à l'âge adulte, modification de l'indice céphalique comme il y en a dans les indices d'aplatissement des os des membres avec l'âge ( 5 ). « Tous ces cranes ont subi une attaque humaine, plus ou moins importan'e, parfois très limitee; il en ré.; ulte qu'il s'ag!t là de crânes provenant d'un ossuaire à décarnisation .et 11011 pas d'une nécropole à ù:cinération: Le fait est patent aussi pour les mandibules» (6). « Tous ces crânes ont subi une déformation dans le jeune âge des sujets par application d'un bandeau compresseur, suivant la coutume néolithique découverte lors de la fouille de Vendrest » (7). Mandibules : Les mandibules inférieures par leur caractère et la forme de la première molaire à cinq cuspides se rapporteraient à des crânes d'une race dolichocéphale très évoluée et de petite taille - un seul exemplaire sur huit étudiés pourrait provenir d'un brachycéphale, à moins qu'il ne faille voir dans ces caractères distinctifs le propre d'un dolichocéphale très évolué. - « Dents superbes dont M1 à. ciliq cuspides; les M 3 plus 11olumineuses que les M 2 et M 1 (caractère anthropoïde) dans plusieurs cas; ll quelques molaires montrent une usure du type néolithique. Rites ossuaire - dûs à la coutume de la décarnisation - a : brisure des mandibules (3 cas sur 8) ; b: déchirure et ablation d'un condyle au cours de la décarnisation des crânes (6 sur 8) ; un cas présentant des traces d'ustion . Pathologie: « Absence totale de carie dentaire, ce qui est un caractère spécifique du Néolithique; existence de la maladie den - taire caractéristique du Néolithique : ia Polyarthrite alvéoiaire; existence d'une mutilation dentaire voulue et ritu-;lle: extraction dans la jeunesse d'une des deux incisives centrales (la gauche), · coutume cutuelle de la Pierre polie, manifestation ethnique bien connue désormais» (8). En Chine notamment, cet usage s'est per-· pétué fort longtemps et jusqu'aux temps moderne:;. Fémurs entiers mesurables:« On ne peut pas dire qu'ils proviennent sûrement d'un ossuaire, comme les crânes; par suite il est très possible qu'il y ait là des fémurs d'inhumation. En tous cas, un seul présente des traces d'actions humaines acceptables ». De par leurs dimensions ces fémurs doivent appartenir à des dolicocé- phales dont la taille ne dépassait pas 1m67 pour les hommes; un seul exemplaire, probablement d'un brachycéphale, indiquerait une taille de 101 75." Les indices de Platymérie (73 à 81 ) montrent qu'il ne s'agit pas là de vrais dolichocéphales de petite taille dont l'indice descend à 5) à partir de 70. Elle est nettement intermé- diaire entre celle des dolichocéphales et des métis brachycéphales; c'est là une donnée très intéressante. Les indices de robusticité qui

varient très peu de 17,77 à 18,36) montrent un ensemble de sujets appartenant à une race déjà très stabilisée et d'une uniformité· remarquable. En réa lité, nous avons là affaire à de gros fémurs qui contrastent un peu avec la finesse de la plupart des crânes». Tibias: Huit de type homoène et trois plus grands, plus forts et différents, même comme fossilisation, qui ne doivent pas provenir de dolichocéphales. Aucune trace véritable de décarnisa tion, sauf sur un tibia qui présente des encoches et de..s rainures qui semblent bien dues à l'homme. Ils peuvent donc provenir d'inhumations, mais c'est peu probable. L'indice de Platycnémie de cinq d’entre-deux n'atteint pas 67 et varie de 62,65 à 66,66. Cet indice correspond certainement à la forme, dite en lame de sabre, caractéristique de la dolichocéphali.e de petite taille. L'indice de robusticité montre une race à os bien constitués, car 18 et 19 correspondent à la moyenne de .la race Dolichocéphal e n . Péronés:« Trois de ces os sur quatre sont à section trapézoïda le ; un seul est cannelé, c'est-à-dire à section triangulaire comme maintenant. Ce caractère archaïque est typ ique de la Dolichocéphalie •>. Humerus: Un seul humérus, sur se pt ex minés, qui .est à perforation olécrânienne « porte sur sa su rfa ce des traces rée ll es (racl age) de décarnisation » . La perforation olécrânienne, qui n'existe guère que chez les brachycéphales, est très nette sur deux humérus sur sept. " L'indice de Pl atybrac hie extrêmement élevé atteint parfois 1 oo . L'indice d e robusti cité est d'une constance remarquable ; il va de 18,06à2 1, 1 1 sui va nt le sexe ». Radius et Cubitus: Les trois cubirus étudiés sont brisés au même niveau, au-dessus d e l' épi ph yse inférieure; cela ressemble à un acte voulu en rapport avec la décarnisation (brisure par impossibilité d'arracher les ligaments du poignet) ; aucune autre trace d'action humai ne sur ces différentes pièces. D'après l' étude d es os longs seuls, la taille des s ujets auxquels ils appartenaient« varie, pour les homme s, de 1m 59 à 1m67, cela correspond à la moyenne de 1mô5 qui est celle des dolicocéphales de petite taille (le chiffre de 1"'7 5, comme nous l'avons déjà dit, correspond à un cas spécial); chez les femme <, la taille varie de 1"'44 à 1"'59, d 'où la moyenne de 1"'5 2. Coloration: Tous ces os, presque sans exception, y compris les crânes, sont colorés en noir, rouge e t bleu verdâtre, uniformément ou suivant des zones mixtes. Ces colorations diverses seraient dues, croyons nous, à l'action purement naturelle des acides organiques des matières animales et surtout végétales en décomposition dans les eaux et à la présence du cuivre des objets archéologiques, en cuivre et en bronze, de la grotte. Quoi qu 'il en soit de la nature exacte de leur formation, ces patines multicolores qui recouvrent les os de Fontanguillère sont remarquables et prennent souvent l'apparence d'un véritable vernis.

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