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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

COHN-BENDIT FAIT DU NEGATIONISME POUR LA CROATIE

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L'Allemagne en colere n'etait pas presente fin Juin lors des ceremonies d'adhesion de la CROATIE à l'Union Européenne 

En realite c'est parce que Zagreb pourtant proche de Berlin refuse toujours d'extrader JOSIP PERKOVIC la branche croate de la police secrete des oustachis croates recherchés par l'Allemagne Josip Perkovic est le principal suspect dans le meutre en 1983 à Munich d'un dissident Yougoslave crible de balles dans le dos et achevé à coup de hache a la tete mais il a beneficie de la protection de tous les regimes Croates et cela continue malgré les nouveaux accords d'extradition imposes par l'Union Européenne

Cohn-Bendit ne dit pas un mot a ce sujet il adore les oustachis Nazis qui doivent etre une reference politique pour lui et le Nouvel Observateur recherche cette ideologie a la Drumont 

la fiche interpol de Perkovic

- Nom patronymique : PERKOVIC

- Prénom : Josip

- Age : 60 ans

- Date de naissance : 17 mai 1945

- Lieu de naissance Licko Novo Selo – Croatie

- Citoyenneté : croate

- Alias : NOVAKOVIC Tomo 

- Pas d'autre information connue sur cette personne

 

Situation de l'affaire : 

 

1 – En lien avec le meurtre de l'émigré croate ÐUREKOVIC Stjepan, le 28 juillet 1983 à Wolfratshausen (Bavière), la juridiction allemande d'instruction recherche, avec mandat d'arrêt international, le citoyen croate de 60 ans Josip PERKOVIC

 

2 – La personne recherchée, Josip PERKOVIC, est accusée, de même qu'un collaborateur des services de renseignements d'avoir, en novembre 1977, tenté de planifier le meurtre de deux émigrés croates qui vivaient en Allemagne.

 

PERKOVIC exerçait, entre autre, à l'époque et jusqu'en 1991, une mission de commandement au sein des services de renseignements yougoslaves "UDBA". En raison de l'enquête de la justice allemande, il existe des preuves concrètes que la personne recherchée se maintient en Croatie.

 

Le Procureur général près la Cour suprême fédérale d'Allemagne offre une récompense de 5.000 € pour toutes informations menant à l'arrestation de l'accusé Josip PERKOVIC en République Fédérale d'Allemagne ou à son extradition vers ce pays.

 

Cette récompense n'est prévue ni les personnes qui ont participé à l'infraction ni pour les informateurs dont la fonction consiste à enquêter et poursuivre les auteurs d'infractions. 

 

Contacts :

 

Juridiction criminelle de Bavière :

 

Tel. +49 89/1212-1751 ou +49 89/1212-2051

 

Ou

 

Juridiction criminelle fédérale de Wiesbaden – service de renseignement criminel: Tel. +49 611/55 - 13101 - Fax. +49 611/55 - 12141 - info@bka.de

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Négationnisme

Loi L'utilisation du terme « négationnisme » au sens élargi à d'autres faits historiques que les crimes, définit la négation d'une réalité historique quelconque (économique, sociale, politique, etc.), malgré la présence de faits flagrants. Cet usage est aussi influencé par l'anglicisme « negationism » interprété comme étant la révision illégitime de faits historiques. À titre d'exemple, on a parlé de négationnisme à propos de la qualification officielle d'« opération de police » pour la guerre d'Algérie, mais les historiens préfèrent utiliser le terme de « déni historique

Le négationnisme vient en parfaite contradiction des évènements qui se sont effectivement déroulés, lorsque le révisionnisme essaye de réinterpréter ou de remettre en perspective des faits, en accord avec les données objectives, sans opérer de sélection dans celles-ci.

C'est bien le cas dans cet article du Cohn-bendit qui minimise l'aspect « oustachis «  et d'accabler les Serbes de tous les mots

C'est un dangereux pays non décrit par ce négationniste Allemand dont il portera la responsabilité de cette guerre en 1990 déclenché par l'Allemagne faisant table rase du passé historique ,,,,

Voilà la poignée de Nazis par rapport a la France elle aura une division SS de plus et un camps de concentration dans son territoire que la France n'aura que des camps d'internement ,,,On a pas le droit de falsifier l'histoire a sa convenance contre une certaine idéologie de l'environnement immédiat ,,,A l'époque nous étions sous l'Heure allemande de la Déportation(Heure d'été) de la FRANCE à l' Ukraine suite aux accords de Wansee signe par Goering en 1941,,,


 


 

la 13e division de montagne de la Waffen-SS Handschar (en bosnien, Handžar) était l'une des 38 divisions des Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale. Elle était composée presque entièrement de musulmans de Bosnie, alors annexée par l'État indépendant de Croatie. La division fut nommée Handžar en référence au cimeterre turc, usuel dans la région1. Le Mufti de Jérusalem, Mohammed Amin al-Husseini participa activement au recrutement ses membres.

Cette unité fut dissoute quelques mois après sa formation, les soldats la composant n'étant pas motivés pour se battre et firent défection en nombre. Elle est la seule unité SS qui se soit mutinée2.

La 23e division SS de montagne Kama (2e Croate) (Waffen-Gebirgs-Division der SS Kama (kroatische Nr. 2) en allemand) est une division de la Waffen-SS. Elle fait partie des trois divisions musulmanes de la Waffen-SS avec la 13e division SS de montagne Handschar et la 21e division SS de montagne Skanderberg. Tout comme ces deux divisions, la division Kama est formée de volontaires.

 

Les Oustachis sont les membres d'un mouvement terroriste nationaliste croate qui a gouverné, au cours de la Seconde Guerre Mondiale, la Croatie indépendante avec l'appui de l'Allemagne nazie. L'histoire de ce mouvement extrémiste est intimement liée à celle de son fondateur : Ante Pavelic.

1/ Ante Pavelic :

Il naît dans une famille croate le 14 juillet 1889, à Ivan Planina, à la frontière entre la Bosnie et l'Herzégovine (alors provinces de l'Empire Austro-Hongrois). Affaibli durant son adolescence par une tuberculose, il est malgré tout placé par sa famille chez les jésuites  et devient bachelier à Zagreb en 1910.

Il s’intéresse alors à la politique et commence à militer dans une formation politique nationaliste, le Parti Croate du Droit (H.S.P.) tout en suivant des études de droit. Il obtient en 1915 son doctorat à l'Université François-Joseph, toujours à Zagreb. Trois ans plus tard, à la fin de la Première Guerre Mondiale; il ouvre un cabinet d'avocat, avant d'être élu, la même année, secrétaire du H.S.P. puis d'en devenir le vice-président en 1919. Peu après, il épouse une jeune fille de la bonne société juive viennoise.

 

2/ La vie politique :

Le 1er mars 1919, jeune et brillant avocat de trente ans, il signe un manifeste pour une Croatie indépendante. C’est son premier engagement radical pour l’indépendance de la Croatie. De plus, il anime les "Sokols", ces "sociétés de gymnastique", qui dissimulent en réalité de très discrètes associations patriotiques croates qui, plus tard, deviendront clandestines et para-militaires. En décembre 1921, sa carrière prend un tournant plus marqué lorsqu'il est élu au parlement régional croate, puis, en septembre 1927, député de Zagreb à l'Assemblée Nationale Yougoslave. Mais, dès l'ouverture de la session, le 28 octobre 1927, Ante Pavelitch annonce la couleur :

Le peuple croate n’a pas voulu cet État qui ne
correspond ni à son passé, ni à ses besoins présents... La participation du Bloc Croate aux travaux de cette assemblée ne signifie pas que nous reconnaissions cet État factice, ni que nous l’approuvions. Au contraire, le Bloc Croate usera de tous les moyens légaux pour que soit modifié le statut du peuple croate, en vue de l’établissement d’un État croate indépendant”

. De même, en tant qu'avocat, il révèle un peu plus ses idées extrémistes en défendant des terroristes macédoniens devant les tribunaux de Skopje.

L'année 1928 est un tournant car elle voit Ante Pavelitch et ses amis basculer dans la violence. En effet, le 20 juin, en pleine Assemblée, Punisa Racic, un député monténégrin, ouvre le feu sur les croates présents sous l'hémicycles : Pavle Radic et Djuro Basaricek sont tués sur le coup. Stjepan Radic, oncle du précédant, décède le 8 août des suites de ses blessures. Il est le leader incontesté et très charismatique du Parti Paysan qui domine la politique à Zagreb. Ces meurtres provoquèrent un choc dans la population croate. La disparition de Stjepan Radic va pousser vers la violence toute une frange de la jeunesse jusque là légaliste. A Belgrade, la rumeur circula très vite, accusant la "Main Blanche" dont le chef, le général Givkovitch, était un proche des Karageorgévitch alors au pouvoir . Les députés croates se retirèrent du parlement et organisèrent un régime séparatiste basé à Zagreb. Le 6 janvier 1929, la crise s'aggrava lorsque commença la "dictature royale".

3/ La fondation de "l'Oustachi" : (Utasa Hrvatska Revolucionarna Organizacija)

 (Organisation des insurgés révolutionnaires croates)

Le lendemain même du coup d'état royal, l'Oustachi fut fondée par Ante Pavelitch et ses amis. Le 17 du même mois, Pavelitch gagna Vienne où il retrouva le Colonel Percevitch, ancien colonel qui animait un mouvement nationaliste composé de croates en exil. Depuis Vienne, les deux hommes structurèrent le mouvement Oustachis, le dotant d'une structure militaire avec un état-major, divisant les effectifs en unités territoriales puis en cellules secrètes. Simultanément, Pavelitch voyagea à travers l'Europe, recherchant des appuis, se rapprochant de mouvements politiques extrémistes comme l'I.M.R.O. macédonienne. Dès ce moment, l'Oustachi bénéficia de l'aide logistique des "Comitadjis" macédoniens ainsi que des conseils avisés des "experts" de l'I.M.R.O..

Sur le plan politique, les nombreux voyages de Pavelitch en Hongrie, en Allemagne ou en Italie le rapprochent lentement des régimes fascistes. L'aide que ces états lui apportent, lui permet de renforcer la propagande de l'Oustachi dans toute l'Europe, implantant des réseaux encore plus loin, en Argentine ou aux États-Unis. Le rapprochement avec le régent Horthy en Hongrie et le Comte Ciano en Italie permet à l'Oustachi d'ouvrir des camps d'entraînements dans ces deux pays, dont le fameux camp de Janka Pusta, ou celui proche de Nagykanitza, tous deux situés en Hongrie.

4/ La lutte armée :

En Croatie même, la lutte armée débuta au commencement des années trente. Sabotages, attentats, (surtout contre des journalistes de Zagreb) se succédèrent amenant une répression impitoyable de la part de la gendarmerie serbe. En 1932, un nouveau palier fut franchi avec une insurrection rurale prolongée dans la province de Lika, menée par plusieurs centaines de combattants Oustachis.

D'un point de vue politique, l'organisation se fascisait de plus en plus. Ante Pavelitch devint "le guide", le "Polgravnik" de l'organisation. En 1933, les nazis, à peine arrivés au pouvoir en Allemagne, autorisèrent l'Oustachi à ouvrir un bureau à Berlin.

En décembre 1933, lors d'une visite du roi Alexandre 1er à Zagreb, l'Oustachi monta un attentat sanglant contre lui. Mais cet attentat échoua et deux oustachis furent capturés et pendus.

Le 9 octobre 1934, à Marseille, Ante Pavelitch et ses "conseillers" de l'I.M.R.O. parvinrent enfin à leur fin : Alexandre 1er est assassiné

les Oustachis, parti fasciste croate dirigé par Ante Pavelić, prirent le pouvoir et proclamèrent le nouvel « État indépendant de Croatie » (Nezavisna Država Hrvatska ou NDH), Pavelić devenant premier ministre. L'armée régulière du régime était connue sous le nom de Garde nationale croate.

D'un commun accord, Pavelić, Benito Mussolini et le roi d'Italie Victor-Emmanuel III décidèrent de placer sur le trône croate un petit-cousin du souverain, Aymon de Savoie, duc de Spolète puis, duc d'Aoste1, propulsé monarque sous le nom de « Tomislav II »2. En réalité, épouvanté par les horreurs commises par les Oustachis, le roi refusa de visiter même son royaume fantoche et se contenta d'un règne fictif, sans quitter l'Italie. Il abdiqua le 31 juillet 1943, lors du retrait des troupes italiennes, Pavelić devenant ouvertement chef de l'État, avec le titre de Poglavnik (Dirigeant)3.

Le territoire de l'État indépendant de Croatie englobait toute la Bosnie-Herzégovine, des portions de la Serbie actuelle (Syrmie essentiellement) et la majeure partie de la Croatie actuelle, mais celle-ci était amputée de l'Istrie et d'une large partie de la Dalmatie, annexées par l'Italie de Mussolini. Divisé en zones d'occupation allemande et italienne, le régime dictatorial de Pavelić commença par abolir le Parlement croate en pourchassant toute opposition.

Le régime croate participa au conflit sur le Front de l'Est, en envoyant 9000 soldats, qui participèrent notamment à la bataille de Stalingrad


 

Si la première guerre mondiale a plongé les pays yougoslaves dans l'enfer, que dire de la seconde... L'armée royale de Yougoslavie n'a tenu que onze jours face à l'armée nazie. Toutes les frontières ont été franchies, et les territoires pillés et ravagés par les nations voisines et ennemies : les Italiens se sont emparés de la moitié de la Slovénie, d'une partie de la Croatie, du Monténégro et du Kosovo, les Hongrois se sont taillés une part de la Slovénie, de la Croatie et de la Serbie (Voïvodine), les Bulgares ont annexé la Macédoine, et les Allemands, non seulement ont pris l'autre moitié de la Slovénie, mais ont complètement soumis le peu de territoires indépendants qu'il restait. La "grande Serbie", en l'espace de quelques semaines, fut réduite à un territoire ridiculement petit, et sous la domination nazie. Même chose en Croatie, où le régime des Oustachis fut d'une violence inouïe (on dit qu'il impressionnait même les Nazis). Aujourd'hui encore en ex-Yougoslavie, le seul nom d'"Oustachi" est considéré comme un vrai symbole du mal.

Pourtant, au début de la guerre, le royaume de Yougoslavie s'était déclaré neutre. Mais Hitler voulait s'assurer le soutien du pays, voila pourquoi il avait réussi à faire signer un pacte de collaboration avec le prince Paul (le régent de Yougoslavie). Pacte conclu à grands renforts de promesses, comme Hitler savait si bien en faire pour ne jamais les tenir. Ce pacte germano-yougoslave fut très mal accepté dans le pays, et en particulier par la population serbe qui scanda dans les rues : "Plutôt la guerre que le pacte". Le régent Paul fut destitué et remplacé par son neveu Pierre II. Bien que le nouveau roi eût assuré Hitler de sa collaboration, le Fuhrer ne l'entendit pas ainsi et attaqua la Yougoslavie. Onze jours plus tard, l'armée yougoslave était décimée, et de nouveaux gouvernements se mettaient en place.

Comme nous l'avons vu plus haut, une grande partie des territoires fut annexée par les nations ennemies. Il restait cependant deux régions indépendantes... du moins officiellement indépendantes, car en réalité elles restaient soumises aux Nazis, un peu comme la France de Pétain. Ces deux régions sont : La Serbie et l'Etat indépendant de Croatie. Pour ce qui est de la Serbie, il convient de préciser que c'était un petit état beaucoup moins vaste que ce qu'il était quelques mois auparavant. C'était une Serbie sans Kosovo, sans Voïvodine et sans Macédoine. Il était entièrement sous occupation allemande.

L'état indépendant de Croatie

Il ne faisait vraiment pas bon vivre en Croatie pendant la seconde guerre mondiale... Les Nazis ont choisi les Oustachis pour la direction du pays. "choisi", on peut le dire, car si les dirigeants croates ne leur avaient pas plu, inutile de dire que les Nazis ne les auraient pas laissés en place. Avant la guerre, les Oustachis étaient une organisation terroriste, nationaliste croate et profondément anti-serbe. Les Oustachis ressentaient pour les Serbes une haine viscérale. Haine qui n'était pas du tout partagée par l'ensemble du peuple croate, et c'est bien pour cela que les Oustachis n'étaient acceptés ni par les Serbes, ni par les Croates eux-mêmes. Ce sont les Oustachis, par exemple, qui ont commandité l'assassinat du roi Alexandre Ier à Marseille en 1934 (bien que les exécutants fussent des Macédoniens).

Ce sont donc les Oustachis et leur chef Ante Pavelic qui ont pris le pouvoir en Croatie, et ont baptisé leur état : Etat indépendant de Croatie. Nom d'autant plus absurde que jamais cet état ne fut indépendant. Il resta du début à la fin complètement soumis aux Nazis. Il usait des mêmes méthodes : massacres, pillages, violations de toutes les conventions, camps de concentration, et aussi... malheureusement... extermination ethnique. Ici, en plus des Juifs et des Tziganes, les Serbes étaient aussi visés. Ces derniers devaient porter un ruban avec la mention "Serbe" autour de leur bras. Ils étaient déportés dans des camps de concentration, où ils trouvaient presque toujours la mort. Une très grande partie du peuple serbe de Croatie migra donc vers la petite Serbie.

Les juifs et les Tziganes furent eux aussi exterminés en grand nombre. La Bosnie était inclue dans l'état indépendant de Croatie. Cependant les Bosniaques (qui d'ailleurs ne portaient pas encore le nom de "bosniaques") étaient tolérés. En effet les deux religions acceptées étaient le catholicisme (religion des Croates) et l'Islam (religion des futurs Bosniaques). Le christianisme orthodoxe (religion des Serbes) était formellement interdit, de même que le judaïsme.

La résistance

En ex-Yougoslavie, il n'y eut pas un, mais deux mouvements de résistance : les Tchetniks et les Partisans. Ces deux mouvements étaient très différents, et malheureusement ennemis... Les Tchetniks étaient exclusivement serbes. Le mouvement tchetnik était d'ailleurs nationaliste et prônait la suprématie des Serbes sur les autres peuples. Le mouvement partisan en revanche était multi-ethnique. Son chef était un certain Josip Broz, plus connu sous le nom du maréchal Tito, qui après la guerre devint le maître de la Yougoslavie pendant trente-cinq ans. Tito Josip Broz est né le 7 mai 1892 à Kumrovec, dans le Zagorje, en Croatie, dans ce qui était alors l'Autriche-Hongrie. Il est le 7e enfant de la famille de Franjo et Marija Broz. Son père, Franjo Broz, était croate alors que sa mère Marija Broz, née Javeršek, était slovène.

Après avoir passé une partie de son enfance avec son grand-père maternel à Podsreda, il entre à l'école primaire à Kumrovec qu'il quitte en 1905.

En 1907, il est embauché en tant que machiniste à Sisak.

Sensibilisé au mouvement ouvrier, il célèbre la fête du Travail pour la première fois. En 1910, il rejoint le syndicat des ouvriers de la métallurgie et, en même temps, le parti social-démocrate de Croatie et de Slavonie. Entre 1911 et 1913, il travaille de courtes périodes à Kamnik (Slovénie), Cenkovo (Bohême), Munich et Mannheim (Allemagne) où il est employé par le constructeur automobile Benz. Il se rend ensuite à Wiener Neustadt (Autriche), où il travaille pour Daimler en tant que pilote d'essais.

, mais les Partisans étaient aussi bien croates que serbes, ou d'une autre ethnie. Alors que les Tchetniks agissaient surtout en Serbie, les Partisans agissaient surtout en Croatie et en Bosnie-Herzégovine. Ce qui ne les a pas empêchés de se retrouver parfois sur le même territoire, et de se livrer alors à des combats sanglants.

Quelques années plus tard, quand les Nazis ont commencé à perdre du terrain un peu partout, les Alliers ont décidé d'aider les résistants yougoslaves, et leur choix s'est porté sur Tito et les Partisans plutôt que sur les Tchetniks. Ainsi, les Partisans ont peu à peu reconquis tout le territoire yougoslave. Ce qui ne se fit pas sans quelques graves tueries, et de nouveaux immenses déplacements de population. Les ennemis nazi et fasciste furent chassés, et Tito devint le nouveau chef de la Yougoslavie. Tito était un communiste. Il allait maintenant devoir faire face à la terrible pression de Staline...

Archives de l'histoire

Parmi toutes les horreurs commises par les Oustachis en Croatie pendant la seconde guerre mondiale, l'une des plus abominables est certainement le camp de concentration de Jasenovac. Ce qui est... "curieux", disons, c'est qu'il a fallu attendre que je me retrouve en France pour entendre le témoignage d'un rescapé du camp de Jasenovac. Un ancien combattant de la résistance française qui s'est retrouvé prisionnier là-bas. Quand j'étais en classe de première, en France, cet ancien résistant était venu dans notre classe nous faire une conférence. La vie est étonnante...

Voici ci-dessous trois photographies d'archives prises au camp de Jasenovac. Je les ai trouvées sur le site anglophone de L'USHMM, site consacré au souvenir des grands génocides de l'histoire. Pour plus d'informations sur Jasenovac, et plus de photographies, je vous invite donc à consulter l'USHMM et en particulier la partie du site consacré à Jasenovac : Jasenovac (site anglophone). Ces photographies représentent sûrement des Yougoslaves (Serbes probablement), mais aussi très certainement des Juifs et des Tziganes.

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