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  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

la FRANCISQUE qui l'a reçue du Maréchal Petain

 

220px-Coat_of_Arms_of_the_French_State_svg.png800px-VichyFlag_svg.png

 

LA FRANCISQUE

 

Insigne disrinctif imaginé par Bernard MESTREL et décerné aux hauts fonctionnaires

et aux  proches du Maréchal PETAIN. Décoration créée par l’arrêté du 26 mai I941 et la

loi du 16 octobre l941, pour récompenser Les services rendus à l’État français ou au

Maréchal PÉTAIN,

Motivations

Elle devait être « le symbole du sacrifice et du courage et rappeler une France malheureuse renaissant de ses cendres ».

Sa conception a été confiée par le docteur Bernard Ménétrel, conseiller du maréchal, à un ancien joaillier parisien, le capitaine de réserve Robert Ehret. Celui-ci réalise un croquis dès le 30 septembre 1940 et le présente au maréchal le 1er octobre suivant. Par décret du 17 août 1942, Ehret est nommé membre du secrétariat particulier de Pétain dirigé par Ménétrel.

La francisque gallique est créée, approuvée et régie par les dispositions des arrêtés du  de la loi du  et les décrets des et . La Francisque est déclarée « insigne du Maréchal de France Chef de l'État Français ».

Bien qu'étant l'insigne de Pétain à titre personnel, la francisque est progressivement utilisée sur les documents officiels comme symbole de l’État français en tant que personne morale

Conditions et serment

Le candidat devait avoir 2 parrains, « présenter des garanties morales incontestées et remplir deux des conditions ci-après : avant la guerre, avoir pratiqué une action politique nationale et sociale, et conforme aux principes de la Révolution nationale : manifester depuis la guerre un attachement actif à l'œuvre et à la personne du maréchal : avoir de brillants états de services militaires ou civiques ». Il devait prêter ce serment : « Je fais don de ma personne au Maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à la France. Je m'engage à servir ses disciplines et à rester fidèle à sa personne et à son œuvre »

 

Attribution et révocation

La distinction est attribuée soit directement par le chef de l'État, soit par le « Conseil de la Francisque » composé de douze membres, nommé par le chef de l’État et présidé par le grand chancelier de la Légion d’honneur (fonction occupée de 1940 à 1944 par le général Charles Brécard). Elle peut être révoquée dans les mêmes conditions car dépendant d’une carte d’autorisation spéciale.

 

 

Accordé par un Conseil de la Francisque par le Grand Chancelier de la Légion d’Honneur

(décret du 1er  janvier 1942) et composé de 12 membres désignés par le Chef de l’État. Le

titulaire de cette décoration prêtait ce serment: Je fais don de ma personne au maréchal

Pétain comme il a fait don de la sienne la France. Je m’engage à servir ses disciplines et

à rester fidèle à sa personne et à son oeuvre. » Il devait présenter des garanties morales

incontestées et remplir les conditions suivantes

1. Avant guerre, avoir pratiqué une action nationale et sociale et conforme aux principes

de la Révolution finale.

2, Manifester depuis la guerre un attachement actif à l’œuvre et à la personne du Maréchal.

3. Avoir de brillants états de service militaires ou civiques.

Les décisions officielles concernant l'Ordre de la Francisque ont fait l'objet d'un arrêté du 26 mai 1941, d'une loi du 16 octobre 1941 et d'un décret du 1er août 1942. Cette décoration était accordée par un Conseil de la Francisque, que présidait le Grand Chancelier de la Légion d'honneur et composé de douze membres désignés par le chef de l'Etat (art. 3 des statuts, Journal officiel des 24 et 25 août 1942) ; elle était remise solennellement par un représentant du Maréchal. Le récipiendaire prêtait d'ailleurs serment en ces termes : "Je fais don de ma personne au maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à la France."
"Je m'engage à servir ses disciplines et à rester fidèle à sa personne et à son œuvre."
L'article 5 des statuts de l'Ordre de la Francisque précisait que le récipiendaire devait "présenter des garanties morales incontestées et remplir deux conditions ci-après :
a) Avant la guerre, avoir pratiqué une action nationale et sociale et conforme aux principes de la Révolution nationale ;
b) Manifester depuis la guerre un attachement actif à l'œuvre et à la per sonne du Maréchal ;
c) Avoir de brillants états de services militaires ou civiques.

Maurice Papon ((92 ans), dernier condamné pour "complicité de crimes contre l'humanité", a été relâché mercredi pour "raisons de santé" à la grande indignation des associations juives qui avaient réussi à le faire condamner à Bordeaux le 2 avril 1998 pour sa part de responsabilité administrative dans l'acheminement de convois de Juifs vers l'Allemagne nazie en 1943. Mais la France a été condamnée en juillet dernier pour "procès inéquitable" par la cour européenne des droits de l'homme. L'ancien secrétaire de la préfecture de Vichy poursuivit, après la Libération, une brillante carrière où il fut préfet de Paris, député-maire gaulliste, chevalier de la Légion d'honneur et enfin membre du gouvernement de Raymond Barre sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing. François Mitterrand ne tenait pas à ce procès de son vivant. L'ancien ami de René Bousquet fut décoré de la Francisque en 1943, décoration suprême accordée par le Maréchal Pétain. Le responsable

 

Le candidat devait avoir 2 parrains, « présenter des garanties morales incontestées et remplir deux des conditions ci-après : avant la guerre, avoir pratiqué une action politique nationale et sociale, et conforme aux principes de la Révolution nationale : manifester depuis la guerre un attachement actif à l'œuvre et à la personne du maréchal : avoir de brillants états de services militaires ou civiques ». Il devait prêter ce serment : « Je fais don de ma personne au Maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à la France. Je m'engage à servir ses disciplines et à rester fidèle à sa personne et à son œuvre »La francisque est à la base une hache à simple tranchant utilisé par les peuples germains et Francs (d'ou son nom), sous Vichy, on y ajoute un tranchant, elle a été choisi pour faire la liaison avec les gaulois de vercingétorix, période difficile tout comme celle dont le maréchal "nous a sauvé". En est fait un véritable symbole nationale, l'ordre de la Francisque est d'ailleurs crée, il s'agit d'une marque d'estime de Pétain, ses membres devaient lui jurer fidelité en prononcant ses mots : "Je fais don de ma personne au Maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à la France. Je m'engage à servir ses disciplines et à rester fidèle à sa personne et à son oeuvre." Pour l'Etat Français, La francisque devait être "le symbole du sacrifice et du courage et rappeler une France malheureuse renaissant de ses cendres".

 

Pour obtenir la Francisque, il fallait des références, deux parrains et une enquête de moralité.La décision était prise par le Conseil siégeant deux à trois fuis par mois au pavillon Sévigné.

II y a eu I 700 titulaires lors de la publication des statuts (1I juillet 1942) et 2600 en 1944

 

EMBLÈME  dessiné par le joaillier—orfevre, Bernard Ebret en octobre 1940, il représentai’

la Hache à deux têtes dite « francisque », arme qu’utilisaient les guerriers gaulois.

Voici un liste arrêtée Février 1942, parue au J.O. parmi 2 000 noms cités...

 

ABRAM Paul, agent métallurgiste, Bergerac (24)

ALLEMENDOU Pierre, avocat, Bordeaux

ALYPE Pierre, Préfet, Bordeaux

AMADTEU Lucien, frigoriste, Panazol (Haute-Vienne)

ARFELL Jean—Louis, étudiant, Pont-de—la—Maye, Bordeaux

ARNAL Pierre, cadre Saint-Gobain, Saint-Amand-de-Belvés (14)

AUBE Pierre, mission de la jeunesse, Préfecture, Limoges

BARIL Maurice, agriculteur, Maire de Clairac (47)

BAZEItF Léon, chirurgien, Limoges

BENTEGEAT Jacques, médecin, Bordeaux

BERGER Pierre, Préfet de la Haute-Vienne

BERNIER Guy, délégué main-d’oeuvre, Mérignac

BOÎREAU Jean, négociant. Bordeaux

CANTORNE Gaston, médecin, Bordeaux

CJ-IABRELY Léon, artisan, Limoges

CI-IANTEGREIL Lucien, boucher, Bordeaux

 

CHICOT Pierre, inspecteur SNCF, Limoges

DAUZATS Moricien, avocat, Bordeaux

DELMASURE Adolphe, propriétaire, La Réole

Doct PRAT Jean, professeur de sciences, Bordeaux

DUSSARTRE Eloi, professeur, Limoges

ESTEBE Paul, cabinet du Maréchal, Bordeaux

FALLER Eugine, Sous-Préfet, Limoges

GRAND Jean, chapelier, Périgueux

HENRIOT Philippe, agriculteur, journaliste, Eynesse (33)

HENRY Mmc, délégué la Jeunesse, Chateau-L'Eveque (24)

JACQUANI) Pierre, Officier supérieur, Limages

JEAN~FAURE André, Inspecteur camps d’internement, Mussidan (24)

LEBLANC Aimé, directeur Alsrhom, Bordeaux

LEGRAND Louis, cadit ministère de la Justice, Bordeaux

LACQUIEZE Emile, avocat, Bordeaux

LACROIX Jean, Maire de Nieul, Haute-Vienne

LAGARRIGUE (de) Édenne, industriel, Gradignan (33)

LAMBIGNIERE Marcel, délégué à la Famille, Bordeaux

LEMOINE Jean, Préfet régional, Limoges

MAiZOLF Jean, Intendant de Police, Limoges

MAUJUAC Pierre, Doyen de la faculté de Médecine, Bordeaux

MATHAREL Renaud, fonctionnaire, Saint-Julien, Haute-Vienne

PELGRE Marie, négociant, Bordeaux

PESME Gérard, Contrôleur des réfugiés, Bordeaux

PHILIP Gilbert, Propriétaire, Vilenave de -Rions (33)

PIQUOT Raymond, éditeur, Bordeaux

PONTAUT Jean, négociant, Périgueux

REBELL Paul, Général de réserve, Périgueux

REIGE Georges, chefde cabinet du Préfet, Bordeaux

RIALS Henry, négociant, Périgueux

SABATIER Maurice, futur Préfet de Régional.

 

Titulaires célèbres

Une liste de 2 626 titulaires, dont 3 femmes, a été reconstituée par la Haute Cour en 1945 (les archives du Conseil de la francisque ayant été détruites), L'ordre de la Francisque (Paris, Publications H.C, 1995, 64 pages), donne environ deux mille noms, dont notamment :

             les freres lumiere  en 1941 ;

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B
Je ne vois pas François Mitterand comment cela se fait? Je pense que cela est un oubli
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F
<br /> La doctrine du nationalisme touche au régime du Maréchal, à voir : http://ploncard-dassac.over-blog.fr/article-annonce-105634577.html<br />
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