Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
  le blog labrousse.erick par : ERICK

Droit et Devoir de Mémoire deuxième guerre mondiale 1940 1945 LUTTER CONTRE LA RÉHABILITATION DE VICHY OU DE SON ADMINISTRATION DE L ÉTAT FRANÇAIS

la politique de vichy du petit fils du Gouvernement SARKO

 

La Commission européenne a rappelé, jeudi 29 juillet, que le droit européen ne s'opposait pas techniquement à la décision du gouvernement français d'expulser vers la Roumanie et la Bulgarie davantage de délinquants ressortissants de ces pays, en lien avec sa volonté d'intensifier sa politique de démantèlement des camps illégaux de Roms.

La Roumanie et la Bulgarie apportent leur soutien à Paris

 

"La Bulgarie et la Roumanie font des efforts conjoints pour rapatrier les Roms qui ont enfreint la loi en France", a déclaré aux journalistes le ministre de l'intérieur bulgare, Tsvetan Tsvetanov.

"Par principe nous partageons l'idée que tous les citoyens doivent respecter la loi du pays dans lequel ils habitent", a ajouté la porte-parole du ministère bulgare des affaires étrangères, Vessela Cherneva.

Le gouvernement français s'est également adjugé le "soutien inconditionnel" du parti bulgare Euroroma, représentant la communauté rom, qui a salué l'action de Nicolas Sarkozy dans un communiqué adressé à l'ambassade de France à Sofia.

"Personne n'a le droit d'abuser de la tradition de relations multi-ethniques tolérantes en France", a souligné le leader d'Euroroma, Tsvetelin Kanchev. "Nous demandons que les délinquants soient traités de manière encore plus stricte, notamment ceux impliqués dans le proxénétisme."

Cependant, contredisant l'interprétation de ses propos par l'AFP, qui indiquait que Bruxelles avait donné jeudi "son assentiment à la décision du gouvernement français", Matthew Newman, le porte-parole de Viviane Reding, commissaire chargée de la justice et des droits fondamentaux des citoyens, a tenu à rappeler que la Commission avait "clairement établi" qu'elle n'était "ni pour ni contre les propositions françaises".

Dans un courriel adressé au Monde, Matthew Newman regrette "la mauvaise interprétation de ses propos" par l'agence de presse, et rappelle que "c'est à la France de décider comment appliquer le droit européen concernant la liberté de mouvement des citoyens européens, sur la base du cas par cas".

Le porte-parole estime également que "l'expulsion d'un citoyen européen au sein d'un pays membre doit se faire après examen, par les autorités du pays, de la réalité des crimes commis par la personne, et des conditions de son intégration dans le pays où elle sera expulsée".

Plus tôt dans la journée, Matthew Newman avait tenu les mêmes propos à l'AFP, qui en avait tiré la conclusion que Bruxelles donnait quitus pour sa politique vis a vis des roms.

Bruxelles laisse violer les article 100A et 3 D du traité de Maastricht..

« sur la libre circulation des biens et des personnes qui fondent la CEE..........

Politique du 3 reich contre les tziganes

Les Tsiganes furent persécutés pour des raisons raciales par le régime nazi et ses alliés dans toute l'Europe.

Les Nazis considéraient les Tsiganes comme "racialement inférieurs", et le destin de ceux-ci fut, en de nombreux points, parallèle à celui des Juifs. Les Tsiganes subirent l'internement, le travail forcé et beaucoup furent assassinés. Ils étaient aussi soumis à la déportation dans les camps d'extermination. Les Einsatzgruppen (unités mobiles d’extermination) assassinèrent des dizaines de milliers de Tsiganes dans les territoires de l'est occupés par les Allemands. En outre, des milliers d’entre eux furent tués dans les camps d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, de Chelmno, de Belzec, de Sobibor et de Treblinka. Les nazis incarcérèrent aussi des milliers de Tsiganes dans les camps de concentration de Bergen-Belsen, de Sachsenhausen, de Buchenwald, de Dachau, de Mauthausen et de Ravensbrück.

Le 21 septembre 1939, Reinhard Heydrich, chef de l'Office central de Sécurité du Reich, rencontrait les fonctionnaires de la Police de Sûreté (Sipo) et du Service de la sûreté (SD) à Berlin. Ils décidèrent d'expulser 30 000 Tsiganes allemands et autrichiens dans des régions à l'est du grand Reich, dans le Gouvernement Général de Pologne. Ce plan fut abandonné devant l'opposition de Hans Frank, le gouverneur général de Pologne occupée. Priorité fut accordée aux déportations des Juifs d'Allemagne.

Il y eut néanmoins des déportations de Tsiganes du Reich. Environ 2 500 d'entre eux furent déportés en Pologne en avril et en mai 1940. Ils furent exterminés, mourant de faim ou épuisés par le travail. Les malades étaient abattus. 5 000 autres Tsiganes furent expulsés à Lodz, où ils se virent maintenus dans un secteur séparé du ghetto. Ceux qui survécurent aux terribles conditions de vie dans le ghetto allaient plus tard être déportés du ghetto dans le camp d'extermination de Chelmno, où ils furent tués dans des camions à gaz.

Dans la perspective de leur éventuelle déportation hors d'Allemagne, tous les Tsiganes furent enfermés dans des camps spéciaux (Zigeunerlager). Avec la suspension des déportations de Tsiganes en 1940, ces camps devinrent des lieux de détention à long terme pour les Tsiganes. Les camps de Marzahn à Berlin et ceux de Lackenbach et de Salzbourg en Autriche furent parmi les plus terribles. Des centaines des Tsiganes y périrent à cause des dures conditions de vie qui y règnaient. Les voisins allemands du camp se plaignirent à plusieurs reprises des camps et exigèrent la déportation des Tsiganes internés pour "sauvegarder la morale publique et la sécurité". La police locale prétexta de ces plaintes pour demander officiellement au chef de la SS, Heinrich Himmler, la reprise des déportations de Tsiganes vers l'est.

En décembre 1942, Himmler signa un ordre de déportation pour tous les Tsiganes d’Allemagne. Les quelques exceptions qu’Himmler accorda, furent souvent ignorées au niveau local. Même des soldats servant dans l'armée allemande (la Wehrmacht), qui étaient rentrés en permission furent arrêtés et expulsés parce qu’ils étaient Tsiganes. Les Tsiganes d’Allemagne furent déportés à Auschwitz, où un camp avait été conçu spécialement pour eux : "le camp des familles gitanes". Des familles entières y étaient incarcérées ensemble. Les jumeaux et les nains, furent cependant séparés des autres et soumis aux expériences médicales pseudo-scientifiques menées par le capitaine SS, le docteur Josef Mengele. Des médecins nazis utilisèrent également des prisonniers tsiganes dans des expériences médicales dans les camps de Ravensbrück, du Natzweiller-Struthof et de Sachsenhausen.

"Le camp des familles tsiganes" d’Auschwitz fut le théâtre d'épidémies - le typhus, la variole et la dysenterie - qui en réduisirent considérablement la population. En mai 1944, les Allemands décidèrent de liquider le camp. Alors que les SS l'entouraient, ils trouvèrent face à eux des Tsiganes armés de barres de fer et prêts à se battre. Les Allemands reculèrent et reportèrent la liquidation. Plus tard ce même mois, les SS transférèrent hors du camp des familles environ 1 500 des Tsiganes qui étaient encore capables de travailler. Presque 1 500 détenus supplémentaires furent transférés en août. Les Tsiganes restant, près de 3 000, furent exterminés. Au moins 19 000 sur les 23 000 Tsiganes déportés à Auschwitz y périrent.

Dans les zones de l'Europe occupées par les Allemands, le destin des Tsiganes varia d’un pays à l’autre, selon les circonstances locales. Les Nazis internaient généralement les Tsiganes et les déportaient ensuite en Allemagne ou en Pologne pour les soumettre au travail forcé ou pour les assassiner. Beaucoup de Tsiganes de Pologne, des Pays-Bas, de Hongrie, d'Italie, de Yougoslavie et d'Albanie furent abattus ou déportés dans les camps d'extermination et exterminés. Dans les pays baltes et les zones de l'Union soviétique occupées par les Allemands, les Einsatzgruppen (unités mobiles d'extermination) massacraient les Tsiganes en même temps qu'ils exterminaient les Juifs et les responsables communistes. Des milliers de Tsiganes, hommes, femmes et enfants furent tués au cours de ces opérations. Beaucoup de Tsiganes furent assassinés avec les Juifs à Babi Yar, près de Kiev, par exemple.

En France, les autorités avaient pris des mesures restrictives à l’encontre des Tsiganes avant même l'occupation allemande du pays. Le gouvernement de Vichy organisa leur internement dans des camps familiaux. Les Tsiganes français ne furent cependant pas déportés sauf ceux des départements du Nord et du Pas-de-Calais rattachés au Gouvernement militaire de Bruxelles.

Les Roumains n’adoptèrent pas de politique systématique d'extermination des Tsiganes. Cependant, en 1941 et 1942 de 20 000 à 26 000 Tsiganes de la région de Bucarest furent expulsés en Transnistrie, en Ukraine sous occupation roumaine, où des milliers devaient mourir de maladie, de famine et de mauvais traitements. En Serbie, en automne 1941, des pelotons d’exécutions de l'armée allemande (la Wehrmacht) exécutèrent presque toute la population des hommes tsiganes adultes ainsi que la plupart des hommes juifs adultes, pour se venger de l’assassinat de soldats allemands par des résistants serbes. En Croatie, les Oustachis (fascistes croates alliés de l'Allemagne) tuèrent près de 50 000 Tsiganes. Beaucoup de Tsiganes furent internés et exterminés dans le camp de concentration de Jasenovac.

On ne connaît pas exactement le nombre de Tsiganes tués au cours de la Shoah. Bien que des chiffres exacts ou des pourcentages ne puissent pas être vérifiés, les historiens estiment que les Allemands et leurs alliés auraient exterminé de 25 à 50% de tous les Tsiganes européens. Sur environ un million de Tsiganes vivant en Europe avant la guerre, au moins 220 000 auraient ainsi été tués.

Après la guerre, la discrimination contre les Tsiganes ne cessa pas, la République fédérale d'Allemagne décida que toutes les mesures prises contre les Tsiganes avant 1943 étaient une politique légitime de l’Etat et ne nécessitaient pas de réparations. L'incarcération, la stérilisation et même la déportation étaient considérées comme une politique légitime. Qui plus est, la police criminelle bavaroise reprit les fichiers de recherche de Robert Ritter, y compris son registre des Tsiganes en Allemagne. Ritter, l'expert racial des Nazis pour les questions tsiganes, avait conservé sa notoriété et était retourné à son ancien travail de psychologue pour enfants. Les efforts pour amener le docteur Ritter devant la justice pour sa complicité dans le meurtre des Tsiganes cessèrent avec son suicide en 1950.

Le chancelier allemand Helmut Kohl reconnut formellement la réalité du génocide des Tsiganes en 1982. Mais à cette date, la plupart des victimes susceptibles de toucher des réparations conformément à la loi allemande étaient déjà mortes.

 

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article