propagande stafeel

La Banque de Paris et des Pays Bas, s'engage très tôt, avec l'accord de BICHELONNE, secrétaire d'Etat à la Production Industrielle, à constituer des Sociétés mixtes pour le Gazogène et les carburants, l'Omnium des Pétroles étant déjà une filiale de la Banque, alors que les groupes allemands étaient propriétaires des Sociétés de Pétroles Roumains-». Le Ministère des Finances avec DE BOISANGER et COUVE DE MURVILLE (Office des Changes) placent PARIBAS en position de traiter avec la DEUSCHE BANK et DRESNER BANK pour différentes opérations .

Il y a parfois des remous et des rivalités que le Secrétaire d'Etat aux Finances, BOUTHILLIER ne peut surmonter , notamment la cession des 400 OOO actions des Galeries Lafayette (en cours d'aryanisation), qu'ai entraîne la démission du directeur qui résiste aux injonctions de Vichy et des Alle­mands

Quant au CREDIT LYONNAIS qui aurait pu s'intituler DEUTSCHE CREDIT LYONNAIS c'est la Banque au service de la Collabora­tion, et des bonnes affaires.

Ce groupe s'implique dans tous les rouages économiques de l'occupation, en fournissant les prestations aux fournisseurs du Mur de l'Atlantique, de la TODT, des kommandantur, des Waffen SS,et de la Krigsmatine .

Les archives révèlent que liquidations de soldes des travailleurs requis et volontaires en Allemagne ont été pris en charge à hauteur de 9900 millions de francs, tandis que les exporta­tions vers l'Allemagne ont atteint plus de 400 millions de francs Plus près de nous, la caisse des avoués avait choisi cette banque, ainsi que le Service d'achat des vins géré par BOEMERS.

L'argent tenait aussi une grand place dans la presse et 1' édition.

Le service OTTO avait dès le mois d'Octobre 1940 supprimé plus d'un millier de titres à la lecture publique, et mis en demeure les collectivités de tenir procès verbal des ouvrages jugés agressifs pour la nouvelle entente cordiale franco-allemande.

La Peopagandastelle qui avait  la haute main, sur les ti­tres parisiens et contrôlait une quinzaine de quotidiens de province, soumettait le personnel au mécanisme de censure en publiant les communiqués de TRANS-OCEAN, et s'aligner sur les antennes locales de la Propagande.

Ce qui faisait dire à un humoriste "Si vous lisez la Presse alignée, commencez par la 5 ème colonne.' " Mais les services du Majestic, ont voulu jouer la carte de gauche en favorisant la publication de l'Humanité, tandis que sous les auspices d'Otto ABETZ, et de LUCHAIRE de la Fédération Corporative de la Presse, la note populiste vantant le National-Socialisme, pouvait éclater dans LA FRANCE AU TRAVAIL, qui faute de lecteurs céda sa place AUX NOUVEAUX TEMPS, en Mai 1941.

Les banques jouaient alors les bouche-trous, pour injecter des fonds ou consolider des gestions difficiles. Ce ne fut pas le cas pour LE PETIT PARISIEN, un des dix titres à atteindre les 500 000 exemplaires, qu'Adrien MARQUET, ministre de l'Intérieur avait mis sur les rails avec son chef de cabinet DECHARME, rédacteur en chef du PETIT PARISIEN ??..